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EPR : la bérézina d’un chantier censé maintenir les compétences françaises

Communiqué du 17 décembre 2013



Médiapart vient de révéler une nouvelle série de dangereux dysfonctionnements sur le chantier de l’EPR, qui ont conduit l’Autorité de Sûreté Nucléaire à saisir le Ministère du Travail pour demander l’arrêt du chantier pour six mois. Au vu des malfaçons cumulées, un abandon définitif du chantier et de tous les projets d’EPR dans le monde devrait s’imposer. Qui plus est, ces problèmes ne sont pas spécifiques au seul EPR : ils sont un avant-goût de ce à quoi il faut s’attendre avec la vague de travaux du "grand carénage" prévu par EDF pour prolonger l’activité des réacteurs au-delà de 30 ans.



Un chantier à abandonner d’urgence

Plusieurs séries de documents reçus par le Réseau “Sortir du nucléaire“ ont déjà souligné les risques liés au design de l’EPR [1]. Les informations fournies par Médiapart viennent confirmer, s’il était besoin, ce qui est devenu une évidence : ce réacteur est inconstructible. Dangereux s’il est un jour mis en service, il constitue déjà une menace pour les ouvriers qui opèrent sur le chantier. Une seule conclusion devrait s’imposer : arrêter définitivement ce chantier et ceux existants. Il est inacceptable que les dirigeants français continuent de se comporter en VRP pour tenter d’exporter ce réacteur calamiteux !

Un avant-goût des déboires des chantiers nucléaires à venir

Rappelons que l’EPR n’a pas été construit pour répondre à des besoins en électricité, mais en premier lieu pour « entretenir un savoir-faire français dans le nucléaire » [2]. Le chantier de Flamanville offre un bel état des lieux de ce savoir-faire… et des pratiques en cours sur les chantiers nucléaires ! En effet, les déboires rencontrés à Flamanville ne sont pas seulement d’ordre technique, mais surtout organisationnel et humain : absence de vision d’ensemble, travail illégal, chantier comparable à une tour de Babel, conditions déplorables pour les sous-traitants …

Au-delà de la mise en cause d’un modèle particulier de réacteur, les problèmes de l’EPR offrent un avant-goût inquiétant du "Grand Carénage", cette série de travaux prévus sur tous les réacteurs pour allonger leur durée de fonctionnement. Si le chantier du « fleuron » de l’industrie nucléaire se déroule dans ces conditions, comment peut-on espérer que les conditions soient meilleures sur les autres centrales ? Incohérences et malfaçons supplémentaires, risques pour les travailleurs et sûreté dégradée : voilà ce qu’amèneront probablement ces travaux.

Ni nouvelles constructions, ni prolongation des réacteurs : le nucléaire n’a pas d’avenir et les déboires sur le chantier de l’EPR plaident pour mettre en œuvre dès maintenant la sortie !


Notes

[1Sur notre site, les documents reçus en mars 2010 (https://www.sortirdunucleaire.org/Documents,3289) et en septembre 2010 (https://www.sortirdunucleaire.org/2010-Revelations-EPR-2)

[2Si tant est que ce savoir-faire existe, la presque totalité des réacteurs existants en France étant sous licence américaine.

Un chantier à abandonner d’urgence

Plusieurs séries de documents reçus par le Réseau “Sortir du nucléaire“ ont déjà souligné les risques liés au design de l’EPR [1]. Les informations fournies par Médiapart viennent confirmer, s’il était besoin, ce qui est devenu une évidence : ce réacteur est inconstructible. Dangereux s’il est un jour mis en service, il constitue déjà une menace pour les ouvriers qui opèrent sur le chantier. Une seule conclusion devrait s’imposer : arrêter définitivement ce chantier et ceux existants. Il est inacceptable que les dirigeants français continuent de se comporter en VRP pour tenter d’exporter ce réacteur calamiteux !

Un avant-goût des déboires des chantiers nucléaires à venir

Rappelons que l’EPR n’a pas été construit pour répondre à des besoins en électricité, mais en premier lieu pour « entretenir un savoir-faire français dans le nucléaire » [2]. Le chantier de Flamanville offre un bel état des lieux de ce savoir-faire… et des pratiques en cours sur les chantiers nucléaires ! En effet, les déboires rencontrés à Flamanville ne sont pas seulement d’ordre technique, mais surtout organisationnel et humain : absence de vision d’ensemble, travail illégal, chantier comparable à une tour de Babel, conditions déplorables pour les sous-traitants …

Au-delà de la mise en cause d’un modèle particulier de réacteur, les problèmes de l’EPR offrent un avant-goût inquiétant du "Grand Carénage", cette série de travaux prévus sur tous les réacteurs pour allonger leur durée de fonctionnement. Si le chantier du « fleuron » de l’industrie nucléaire se déroule dans ces conditions, comment peut-on espérer que les conditions soient meilleures sur les autres centrales ? Incohérences et malfaçons supplémentaires, risques pour les travailleurs et sûreté dégradée : voilà ce qu’amèneront probablement ces travaux.

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