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Sortir du nucléaire n°58



Eté 2013

Actions et vie des groupes

Du 26 au 28 avril, des groupes mobilisés pour le Chernobyl Day

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°58 - Eté 2013

 Tchernobyl


Les 26-27-28 avril derniers, en France comme dans de nombreux autres pays, des milliers d’anti-nucléaires ont commémoré la catastrophe de Tchernobyl.



Chaque groupe mobilisé dans le Réseau a mis en œuvre l’action qui lui semblait la plus pertinente pour diffuser son message et toucher la population locale. D’une chaîne humaine à une occupation de mairie, les temps forts furent nombreux et donnèrent maintes occasions de dénoncer les risques du nucléaire.

Pour un grand nombre de militants ce fut aussi l’occasion de pointer du doigt les sites atomiques proches de chez eux et de participer au lancement de la campagne "De la mine aux déchets : tous concernés".

À Montélimar, cœur de la zone la plus nucléarisée d’Europe, le collectif Stop Tricastin a occupé la mairie de Franck Reynier, grand promoteur local de l’énergie nucléaire. Cette occupation par les militants locaux et des Désobéissants régionaux a duré un peu plus d’une heure, en conclusion de laquelle des membres du collectif reçurent la promesse d’une rencontre pour débattre des différentes positions et soumettre leur demande de fermeture immédiate du site du Tricastin, afin d’éviter toute nouvelle catastrophe humaine et environnementale.

Des centaines de milliers de liquidateurs furent sacrifiés pour éteindre l’incendie du réacteur à Tchernobyl, permettant ainsi d’éviter un désastre total à l’échelle du continent. Pour ne pas les oublier, l’association Serènes Sereines, active en Aveyron, a organisé un temps de recueillement autour d’une stèle que les militants avaient pour l’occasion installée dans les jardins de la mairie. Alors qu’en baie de Somme certains protestaient en marchant au bord des plages normandes, 150 personnes se sont rejointes pour une chaîne humaine à La Ciotat (Var) et à Chorges (Hautes-Alpes) le long de la nationale 94. En musique, ils ont déambulé en scandant "Non au nucléaire, plus jamais ça !".

C’est totalement en accord avec ce slogan que le collectif Coquelipau (Pau, 64) a dénoncé que "27 ans après la catastrophe de Tchernobyl et deux ans celle de Fukushima le nucléaire tue toujours comme l’omerta qui entoure les victimes du nucléaire". Insistant sur l’accord qui lie l’OMS à l’AIEA pour tout sujet traitant du nucléaire, les militants demandaient entre autres l’arrêt de la construction du réacteur EPR à Flamanville et le désarmement nucléaire.

Plus au nord, à Melun (77) le CIREN a défilé de la Préfecture jusqu’au marché du samedi matin pour exiger la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim et l’arrêt des travaux de Flamanville. Le CIREN a interpellé la préfète de Seine-et-Marne pour lui demander les mesures prévues pour l’évacuation des populations du département en cas de catastrophe sur la centrale de Nogent-sur-Seine, située à quelques kilomètres du département.

Un peu plus au nord de la Seine-et-Marne, une action a été menée pour dénoncer les transports de déchets et le passage de trains radioactifs sans qu’aucune information au public et aux cheminots ne soit faite en amont par la Préfecture.

En organisant des dizaines d’actions de sensibilisation et de commémoration en hommage aux victimes de Tchernobyl, de nombreux groupes ont ainsi participé au lancement de la campagne "De la mine aux déchets : tous concernés", afin d’informer la population des risques quotidiens que nous encourons avec la filière nucléaire, de A à Z !

Jocelyn Peyret

Chaque groupe mobilisé dans le Réseau a mis en œuvre l’action qui lui semblait la plus pertinente pour diffuser son message et toucher la population locale. D’une chaîne humaine à une occupation de mairie, les temps forts furent nombreux et donnèrent maintes occasions de dénoncer les risques du nucléaire.

Pour un grand nombre de militants ce fut aussi l’occasion de pointer du doigt les sites atomiques proches de chez eux et de participer au lancement de la campagne "De la mine aux déchets : tous concernés".

À Montélimar, cœur de la zone la plus nucléarisée d’Europe, le collectif Stop Tricastin a occupé la mairie de Franck Reynier, grand promoteur local de l’énergie nucléaire. Cette occupation par les militants locaux et des Désobéissants régionaux a duré un peu plus d’une heure, en conclusion de laquelle des membres du collectif reçurent la promesse d’une rencontre pour débattre des différentes positions et soumettre leur demande de fermeture immédiate du site du Tricastin, afin d’éviter toute nouvelle catastrophe humaine et environnementale.

Des centaines de milliers de liquidateurs furent sacrifiés pour éteindre l’incendie du réacteur à Tchernobyl, permettant ainsi d’éviter un désastre total à l’échelle du continent. Pour ne pas les oublier, l’association Serènes Sereines, active en Aveyron, a organisé un temps de recueillement autour d’une stèle que les militants avaient pour l’occasion installée dans les jardins de la mairie. Alors qu’en baie de Somme certains protestaient en marchant au bord des plages normandes, 150 personnes se sont rejointes pour une chaîne humaine à La Ciotat (Var) et à Chorges (Hautes-Alpes) le long de la nationale 94. En musique, ils ont déambulé en scandant "Non au nucléaire, plus jamais ça !".

C’est totalement en accord avec ce slogan que le collectif Coquelipau (Pau, 64) a dénoncé que "27 ans après la catastrophe de Tchernobyl et deux ans celle de Fukushima le nucléaire tue toujours comme l’omerta qui entoure les victimes du nucléaire". Insistant sur l’accord qui lie l’OMS à l’AIEA pour tout sujet traitant du nucléaire, les militants demandaient entre autres l’arrêt de la construction du réacteur EPR à Flamanville et le désarmement nucléaire.

Plus au nord, à Melun (77) le CIREN a défilé de la Préfecture jusqu’au marché du samedi matin pour exiger la fermeture immédiate de la centrale nucléaire de Fessenheim et l’arrêt des travaux de Flamanville. Le CIREN a interpellé la préfète de Seine-et-Marne pour lui demander les mesures prévues pour l’évacuation des populations du département en cas de catastrophe sur la centrale de Nogent-sur-Seine, située à quelques kilomètres du département.

Un peu plus au nord de la Seine-et-Marne, une action a été menée pour dénoncer les transports de déchets et le passage de trains radioactifs sans qu’aucune information au public et aux cheminots ne soit faite en amont par la Préfecture.

En organisant des dizaines d’actions de sensibilisation et de commémoration en hommage aux victimes de Tchernobyl, de nombreux groupes ont ainsi participé au lancement de la campagne "De la mine aux déchets : tous concernés", afin d’informer la population des risques quotidiens que nous encourons avec la filière nucléaire, de A à Z !

Jocelyn Peyret



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