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Des milliers de militants allemands mettent des bâtons dans les roues du « train de l’enfer » (20 minutes)

6 novembre 2010 |




ENVIRONNEMENT - Le convoi a été retenu plusieurs heure à la frontière franco-allemande...

« Le train de l’enfer », le convoi transportant des déchets radioactifs de la France vers l’Allemagne, est arrivé en Allemagne vers 14 heures, en passant par Kehl, a annoncé Sortir du nucléaire. Des centaines de manifestants l’ont retenu plusieurs heures près de la frontière. Vingt mille membres des forces de l’ordre ont été mobilisés pour assurer la sécurité du convoi.



Tout le long du convoi, des milliers de manifestants sont postés pour retarder le train. Par ailleurs, plusieurs dizaines de milliers de militants antinucléaires se sont également rassemblés à Dannenberg, près de sa destination, dans le Nord-Est, où il est attendu dimanche. Itinéraire modifié

Cette mobilisation sans précédent depuis plusieurs années outre-Rhin a amené la chancelière Angela Merkel à lancer un appel au calme. Les organisateurs parlent de 50.000 manifestants tandis que la police en a dénombré 10.000.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le convoi a semé les militants de Sortir du nucléaire, en changeant son itinéraire. Areva voulait éviter la mésaventure de Caen, lorsque le convoi a été bloqué peu après son départ par des militants antinucléaires qui se sont attachés aux voies.

Le train « le plus radioactif qui ait jamais eu lieu », selon l’association, a pris une direction un peu plus au sud que prévu, passant notamment parStrasbourg. « C’est la première fois depuis la reprise de ces transports en 2001 qu’une ville aussi peuplée que Strasbourg est traversée », note l’association. L’équivalent de Tchernobyl ?

« Face à la mobilisation massive des associations, et aux initiatives qui se multiplient depuis deux jours pour informer la population, le lobby nucléaire préfère encore une fois jouer la carte de l’opacité totale et choisit de détourner le train au dernier moment », dénonce Laura Hameaux, porte-parole du groupe dans un communiqué. Selon Sortir du nucléaire, la radioactivité du train « représente deux fois celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl ».

Des accusations réfutées par Henri-Jacques Neau, directeur délégué de la branche transport d’Areva.

Le train est parti de Valognes, dans la Manche, et doit rallier Gorleben, dans le land de Basse-Saxe. Il s’agit du onzième convoi destiné à rapatrier en Allemagne des déchets vitrifiés après retraitement à l’usine de La Hague. Au total, douze convois sont prévus. M.P. avec Reuters

Tout le long du convoi, des milliers de manifestants sont postés pour retarder le train. Par ailleurs, plusieurs dizaines de milliers de militants antinucléaires se sont également rassemblés à Dannenberg, près de sa destination, dans le Nord-Est, où il est attendu dimanche. Itinéraire modifié

Cette mobilisation sans précédent depuis plusieurs années outre-Rhin a amené la chancelière Angela Merkel à lancer un appel au calme. Les organisateurs parlent de 50.000 manifestants tandis que la police en a dénombré 10.000.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le convoi a semé les militants de Sortir du nucléaire, en changeant son itinéraire. Areva voulait éviter la mésaventure de Caen, lorsque le convoi a été bloqué peu après son départ par des militants antinucléaires qui se sont attachés aux voies.

Le train « le plus radioactif qui ait jamais eu lieu », selon l’association, a pris une direction un peu plus au sud que prévu, passant notamment parStrasbourg. « C’est la première fois depuis la reprise de ces transports en 2001 qu’une ville aussi peuplée que Strasbourg est traversée », note l’association. L’équivalent de Tchernobyl ?

« Face à la mobilisation massive des associations, et aux initiatives qui se multiplient depuis deux jours pour informer la population, le lobby nucléaire préfère encore une fois jouer la carte de l’opacité totale et choisit de détourner le train au dernier moment », dénonce Laura Hameaux, porte-parole du groupe dans un communiqué. Selon Sortir du nucléaire, la radioactivité du train « représente deux fois celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl ».

Des accusations réfutées par Henri-Jacques Neau, directeur délégué de la branche transport d’Areva.

Le train est parti de Valognes, dans la Manche, et doit rallier Gorleben, dans le land de Basse-Saxe. Il s’agit du onzième convoi destiné à rapatrier en Allemagne des déchets vitrifiés après retraitement à l’usine de La Hague. Au total, douze convois sont prévus. M.P. avec Reuters



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