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Sortir du nucléaire n°22



Juillet 2003

Record

Défi "Sortir du Nucléaire"

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°22 - Juillet 2003

 Luttes et actions
Article publié le : 1er juillet 2003


Battre le record de traversée de l’Atlantique en planche à voile, c’est le projet qui a germé dans le Morbihan après l’action menée contre le "défi AREVA". Le baptême de la planche à voile "Défi Sortir du nucléaire" a eu lieu le 14 juin à Redon (35) avec la présence active d’Eugène Riguidel (navigateur), José Bové (Confédération paysanne) et François Dufour (Vice-président d’ATTAC).



Printemps 2002, AREVA, leader mondial du nucléaire, plus connu par ses filiales COGEMA et FRAMATOME, injecte 15 millions d’Euros dans le « défi français pour la Coupe de l’America » qui change de nom et devient « défi AREVA ». Si la débauche d’argent autour de cette manifestation nautique est déjà discutable, la prise d’otage du monde de la mer, synonyme de liberté et de respect de l’environnement, par l’industrie nucléaire était non seulement inacceptable : rejet de radionucléides à la mer (La Hague), transport maritime de plutonium, prolifération des armes nucléaires par des transferts de technologie civil-militaire,… mais aussi provocatrice : c’est à Auckland que le Rainbow Warrior fut coulé par les services français !

De nombreuses actions originales à Vannes et à Lorient ont permis d’informer sur la triste réalité qui se cache derrière le doux nom d’AREVA. Le 17 mai 2002, objectif atteint : plus personne ne peut ignorer qui est AREVA, le baptême du bateau se déroule en catimini, bloqué par une pirogue de 14 m « Stop atomic warrior » aux couleurs du Réseau Sortir du Nucléaire. Claude Lelouch, parrain du Défi AREVA, lâche “ le baptême vient de se faire, j’ai le sentiment de m’être fait piéger… Je regrette ”. Hélas le lendemain un incident (mineur) entre le bateau et un zodiac de Greenpeace relativise le succès de cette action. La communication d’AREVA est comme d’habitude outrancière « bateau coulé », « trou dans la coque »… et nous rappelle que le lobby a des moyens de communication énormes. Pages de publicité dans les grands quotidiens, publicités télévisées à gros budget… ou encore des centaines de milliers de brochures papier glacé couleur distribuées dans les métros ou les aires de repos d’autoroute à l’occasion du débat sur l’énergie… Sur un plan strictement sportif, AREVA n’a cessé de faire la preuve des casseroles nulcéaires : avant-dernier de la coupe de l’America ! D’ailleurs la confiance règne, son actionnaire CEA ultra-majoritaire (80 %) a déjà annoncé son soutien au défi « marseillais » pour la prochaine coupe…

Face à de tels moyens de communication et à l’aube d’un second programme nucléaire, des marins solidaires et déterminés lancent un défi à l’industrie nucléaire : battre le record de traversée de l’Atlantique en planche à voile.

Ce défi, c’est aussi et d’abord une invitation aux parlementaires et à M. Chirac à venir battre ce record plutôt que de voter un nouveau programme électro-nucléaire français.


Objectif du défi :

Créer un mouvement positif de sympathie de l’opinion publique française à l’égard du concept de SORTIR DU NUCLEAIRE par une action symbolique, sportive et collective, la traversée de l’Atlantique en planche à voile de la Bretagne à la Martinique :

- une source d’énergie, le vent…

- une technologie simple, efficace, bénéficiant des dernières innovations architecturales et néanmoins peu coûteuse.

- une aventure humaine respectueuse de l’environnement : face à des projets démesurés, des hommes et femmes utilisent une énergie renouvelable et une simple planche pour battre des records….

Ce projet cible en particulier un public jeune souvent mal informé et qui pourtant devra supporter les choix énergétiques inconsidérés qui pourraient être pris aujourd’hui.

- Faire connaître les enjeux du débat-bidon organisé par le gouvernement français sur la politique énergétique de la France.

- Faire connaître les propositions alternatives du Réseau « Sortir du Nucléaire ».

- Provoquer des débats médiatisés sur les alternatives à l’énergie nucléaire : économies d’énergie à confort égal, énergies renouvelables, énergie géothermique profonde…

- Proposer des solutions concrètes, chiffrées, réalisables, précises, accessibles aux citoyens qui prendront en main leur destin de consommateurs d’énergie.

- Contrer le gouvernement français qui cherche à imposer à la population française son choix du tout nucléaire, avec la mise en chantier de l’EPR début 2004.

- Obtenir des pouvoirs publics, le basculement des crédits de recherche et d’investissement destinés au nucléaire pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.


Le terme « Défi » est triplement approprié :

Le Réseau lance un défi au gouvernement français : Sortir du nucléaire c’est possible, même en France, pays leader mondial de l’industrie nucléaire.

Des citoyens français préparent le défi, un équipage international le relèvera, la lutte pour un monde propre sans nucléaire franchissant les frontières…

C’est un défi collectif et non pas individuel, l’état prend ses décisions sans concertation, le Réseau travaille en concertation avec tous ses partenaires.


Fiche technique

L’équipage : huit véliplanchistes solides, patients, de bonne composition et antinucléaires. Un équipage mixte et international

La planche à voile : navire de 14 m de long, 6 m de large, 1 m 50 de haut, propulsé par des voiles de planche (jusqu’à 7 voiles), de type pirogue amphidrome équilibrée par un balancier :

La pirogue : Coque de 14 m de long, 2 m de large, 1 m 50 de hauteur, fonds plats ; un coin navigation ; une cuisine ; huit couchettes ; Etanche même retournée.

Le balancier : Placé à 4 m de la pirogue, démontable. 5 m de long, 0,3 m de diamètre.

Un prototype de même longueur mais de dimension plus modestes (1 m de largeur, 70 cm de haut, 250 kg environ) doit permettre de valider et d’affiner les choix architecturaux. Il servira également de plateforme d’entraînement pour l’équipage

Le trajet : départ de Vannes ou Plogoff en Bretagne, escale et établissement du record entre le nord de l’Espagne (Vigo) et la Martinique.


Communication

Recherche de soutien auprès de grands navigateurs, de personnalités du show business et scientifiques, avec engagement de citer le défi lors de leurs apparitions médiatiques. Suivi de la traversée par un réseau national de radios associatives, avec chaque soir débat d’une demi-heure sur un thème touchant au nucléaire…
En bref

Les centrales nucléaires allemandes pas protégées contre des attaques-suicide

Aucune des 19 centrales nucléaires allemandes ne résisterait à une attaque-suicide terroriste d’un avion de ligne, selon une étude commandée par le ministère de l’Environnement.

Baptisée « expertise sur les conséquences de l’écrasement d’avions-suicide contre les centrales nucléaires », l’étude conclut que le plus gros danger ne serait pas « les violents incendies de kérosène » provoqués par le crash de l’avion contre les bâtiments, mais plutôt la destruction de certains éléments indispensables au fonctionnement de la centrale, tels que le système de refroidissement des réacteurs, qui résulterait de la violence du choc. Cela rendrait le réacteur incontrôlable et pourrait provoquer une réaction en chaîne qui libérerait d’importantes quantités de radioactivité, rapporte Focus.

D’après l’AFP (6 avril 2003)

Un Lénine radioactif en Ukraine

Une statue de Lénine érigée à Zaporijia dans le sud-est de l’Ukraine émet une radioactivité anormale, suscitant l’inqui-étude des autorités locales qui ont appelé les habitants à ne pas s’approcher du monument, a rapporté le quotidien Komsomolskaïa Pravda.

L’imposante statue de Lénine, sur la place centrale de la ville, émet des radiations dépassant entre deux et quatre fois les normes (de 55 à 130 microroentgen/ heure), selon les autorités sanitaires locales. Aucune explication n’a été fournie par les autorités sur la cause de cette radioactivité.

D’après l’AFP du 20 mai 2003


Coup de gueule de Nicolas Hulot

“Ce qui est dramatique, c’est que le ministère de l’environnement s’enferme dans une vision caricaturale des écologistes considérés comme archaïques et rétrogrades. Les lobbies sont installés à demeure dans les ministères. Dans ce pays, l’agriculture et le nucléaire sont devenus les vaches sacrées” Nicolas Hulot (conseiller pour l’environnement et ami de Jacques Chirac) dans l’hebdomadaire La Vie du 24 mars.


Prison ferme pour trois hommes qui ont importé de l’uranium enrichi

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné trois hommes à des peines de prison ferme allant de quatre mois à deux ans pour avoir cherché, en juillet 2001 à Paris, à vendre de l’uranium 235 enrichi à 80%, produit notamment utilisé pour fabriquer des armes nucléaires.

Les trois hommes avaient été arrêtés le 16 juillet 2001 dans un café parisien en possession de 0,46 g d’uranium enrichi d’origine russe. Ils avaient proposé ce produit qui vaut 130.000 dollars par gramme (114.600 euros) au collaborateur d’une entreprise française, en affirmant pouvoir en fournir deux ou trois kilos.

D’après l’agence AP du 6 mai 2003

La planche est en construction à Vannes…

Si vous êtes intéressés pour aider à monter ce projet :

Contact : 06 67 67 27 74

Contact technique : 02 97 67 21 99

Le défi « Sortir du nucléaire » est porté par un mouvement citoyens... 1, 2, 5 ou 10 euros permettent de financer un pot de peinture, une voile, etc. Merci.

Chèques à l’ordre de Réseau 56 Sortir du Nucléaire avec la mention « défi Sortir du nucléaire » 6 rue de la Tannerie – 56000 VANNES

Printemps 2002, AREVA, leader mondial du nucléaire, plus connu par ses filiales COGEMA et FRAMATOME, injecte 15 millions d’Euros dans le « défi français pour la Coupe de l’America » qui change de nom et devient « défi AREVA ». Si la débauche d’argent autour de cette manifestation nautique est déjà discutable, la prise d’otage du monde de la mer, synonyme de liberté et de respect de l’environnement, par l’industrie nucléaire était non seulement inacceptable : rejet de radionucléides à la mer (La Hague), transport maritime de plutonium, prolifération des armes nucléaires par des transferts de technologie civil-militaire,… mais aussi provocatrice : c’est à Auckland que le Rainbow Warrior fut coulé par les services français !

De nombreuses actions originales à Vannes et à Lorient ont permis d’informer sur la triste réalité qui se cache derrière le doux nom d’AREVA. Le 17 mai 2002, objectif atteint : plus personne ne peut ignorer qui est AREVA, le baptême du bateau se déroule en catimini, bloqué par une pirogue de 14 m « Stop atomic warrior » aux couleurs du Réseau Sortir du Nucléaire. Claude Lelouch, parrain du Défi AREVA, lâche “ le baptême vient de se faire, j’ai le sentiment de m’être fait piéger… Je regrette ”. Hélas le lendemain un incident (mineur) entre le bateau et un zodiac de Greenpeace relativise le succès de cette action. La communication d’AREVA est comme d’habitude outrancière « bateau coulé », « trou dans la coque »… et nous rappelle que le lobby a des moyens de communication énormes. Pages de publicité dans les grands quotidiens, publicités télévisées à gros budget… ou encore des centaines de milliers de brochures papier glacé couleur distribuées dans les métros ou les aires de repos d’autoroute à l’occasion du débat sur l’énergie… Sur un plan strictement sportif, AREVA n’a cessé de faire la preuve des casseroles nulcéaires : avant-dernier de la coupe de l’America ! D’ailleurs la confiance règne, son actionnaire CEA ultra-majoritaire (80 %) a déjà annoncé son soutien au défi « marseillais » pour la prochaine coupe…

Face à de tels moyens de communication et à l’aube d’un second programme nucléaire, des marins solidaires et déterminés lancent un défi à l’industrie nucléaire : battre le record de traversée de l’Atlantique en planche à voile.

Ce défi, c’est aussi et d’abord une invitation aux parlementaires et à M. Chirac à venir battre ce record plutôt que de voter un nouveau programme électro-nucléaire français.


Objectif du défi :

Créer un mouvement positif de sympathie de l’opinion publique française à l’égard du concept de SORTIR DU NUCLEAIRE par une action symbolique, sportive et collective, la traversée de l’Atlantique en planche à voile de la Bretagne à la Martinique :

- une source d’énergie, le vent…

- une technologie simple, efficace, bénéficiant des dernières innovations architecturales et néanmoins peu coûteuse.

- une aventure humaine respectueuse de l’environnement : face à des projets démesurés, des hommes et femmes utilisent une énergie renouvelable et une simple planche pour battre des records….

Ce projet cible en particulier un public jeune souvent mal informé et qui pourtant devra supporter les choix énergétiques inconsidérés qui pourraient être pris aujourd’hui.

- Faire connaître les enjeux du débat-bidon organisé par le gouvernement français sur la politique énergétique de la France.

- Faire connaître les propositions alternatives du Réseau « Sortir du Nucléaire ».

- Provoquer des débats médiatisés sur les alternatives à l’énergie nucléaire : économies d’énergie à confort égal, énergies renouvelables, énergie géothermique profonde…

- Proposer des solutions concrètes, chiffrées, réalisables, précises, accessibles aux citoyens qui prendront en main leur destin de consommateurs d’énergie.

- Contrer le gouvernement français qui cherche à imposer à la population française son choix du tout nucléaire, avec la mise en chantier de l’EPR début 2004.

- Obtenir des pouvoirs publics, le basculement des crédits de recherche et d’investissement destinés au nucléaire pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.


Le terme « Défi » est triplement approprié :

Le Réseau lance un défi au gouvernement français : Sortir du nucléaire c’est possible, même en France, pays leader mondial de l’industrie nucléaire.

Des citoyens français préparent le défi, un équipage international le relèvera, la lutte pour un monde propre sans nucléaire franchissant les frontières…

C’est un défi collectif et non pas individuel, l’état prend ses décisions sans concertation, le Réseau travaille en concertation avec tous ses partenaires.


Fiche technique

L’équipage : huit véliplanchistes solides, patients, de bonne composition et antinucléaires. Un équipage mixte et international

La planche à voile : navire de 14 m de long, 6 m de large, 1 m 50 de haut, propulsé par des voiles de planche (jusqu’à 7 voiles), de type pirogue amphidrome équilibrée par un balancier :

La pirogue : Coque de 14 m de long, 2 m de large, 1 m 50 de hauteur, fonds plats ; un coin navigation ; une cuisine ; huit couchettes ; Etanche même retournée.

Le balancier : Placé à 4 m de la pirogue, démontable. 5 m de long, 0,3 m de diamètre.

Un prototype de même longueur mais de dimension plus modestes (1 m de largeur, 70 cm de haut, 250 kg environ) doit permettre de valider et d’affiner les choix architecturaux. Il servira également de plateforme d’entraînement pour l’équipage

Le trajet : départ de Vannes ou Plogoff en Bretagne, escale et établissement du record entre le nord de l’Espagne (Vigo) et la Martinique.


Communication

Recherche de soutien auprès de grands navigateurs, de personnalités du show business et scientifiques, avec engagement de citer le défi lors de leurs apparitions médiatiques. Suivi de la traversée par un réseau national de radios associatives, avec chaque soir débat d’une demi-heure sur un thème touchant au nucléaire…
En bref

Les centrales nucléaires allemandes pas protégées contre des attaques-suicide

Aucune des 19 centrales nucléaires allemandes ne résisterait à une attaque-suicide terroriste d’un avion de ligne, selon une étude commandée par le ministère de l’Environnement.

Baptisée « expertise sur les conséquences de l’écrasement d’avions-suicide contre les centrales nucléaires », l’étude conclut que le plus gros danger ne serait pas « les violents incendies de kérosène » provoqués par le crash de l’avion contre les bâtiments, mais plutôt la destruction de certains éléments indispensables au fonctionnement de la centrale, tels que le système de refroidissement des réacteurs, qui résulterait de la violence du choc. Cela rendrait le réacteur incontrôlable et pourrait provoquer une réaction en chaîne qui libérerait d’importantes quantités de radioactivité, rapporte Focus.

D’après l’AFP (6 avril 2003)

Un Lénine radioactif en Ukraine

Une statue de Lénine érigée à Zaporijia dans le sud-est de l’Ukraine émet une radioactivité anormale, suscitant l’inqui-étude des autorités locales qui ont appelé les habitants à ne pas s’approcher du monument, a rapporté le quotidien Komsomolskaïa Pravda.

L’imposante statue de Lénine, sur la place centrale de la ville, émet des radiations dépassant entre deux et quatre fois les normes (de 55 à 130 microroentgen/ heure), selon les autorités sanitaires locales. Aucune explication n’a été fournie par les autorités sur la cause de cette radioactivité.

D’après l’AFP du 20 mai 2003


Coup de gueule de Nicolas Hulot

“Ce qui est dramatique, c’est que le ministère de l’environnement s’enferme dans une vision caricaturale des écologistes considérés comme archaïques et rétrogrades. Les lobbies sont installés à demeure dans les ministères. Dans ce pays, l’agriculture et le nucléaire sont devenus les vaches sacrées” Nicolas Hulot (conseiller pour l’environnement et ami de Jacques Chirac) dans l’hebdomadaire La Vie du 24 mars.


Prison ferme pour trois hommes qui ont importé de l’uranium enrichi

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné trois hommes à des peines de prison ferme allant de quatre mois à deux ans pour avoir cherché, en juillet 2001 à Paris, à vendre de l’uranium 235 enrichi à 80%, produit notamment utilisé pour fabriquer des armes nucléaires.

Les trois hommes avaient été arrêtés le 16 juillet 2001 dans un café parisien en possession de 0,46 g d’uranium enrichi d’origine russe. Ils avaient proposé ce produit qui vaut 130.000 dollars par gramme (114.600 euros) au collaborateur d’une entreprise française, en affirmant pouvoir en fournir deux ou trois kilos.

D’après l’agence AP du 6 mai 2003

La planche est en construction à Vannes…

Si vous êtes intéressés pour aider à monter ce projet :

Contact : 06 67 67 27 74

Contact technique : 02 97 67 21 99

Le défi « Sortir du nucléaire » est porté par un mouvement citoyens... 1, 2, 5 ou 10 euros permettent de financer un pot de peinture, une voile, etc. Merci.

Chèques à l’ordre de Réseau 56 Sortir du Nucléaire avec la mention « défi Sortir du nucléaire » 6 rue de la Tannerie – 56000 VANNES



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