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Enlèvement au Niger : le vrai coût du nucléaire

Déclaration des peuples indigènes - 30 août 2010

Article publié le 18 octobre 2010



Des peuples indigènes du monde entier appellent à mettre fin à l’industrie nucléaire



Les représentants de la conférence inaugurale “Territoires sacrés, peuples empoisonnés” ont publié le dimanche 30 août une déclaration commune appelant à mettre fin à l’extraction et au traitement du minerai d’uranium, à une gestion irresponsable des déchets nucléaires, ainsi qu’au nucléaire civil et militaire.

Les représentants de communautés indigènes de tous les continents se sont retrouvés sur 5 jours à Bâle pour partager leurs expériences et construire des réseaux de résistance contre cette industrie toxique.

“Les mines d’uranium laissent un héritage empoisonné, qui demeure bien après que les compagnies minières se sont retirées. Le poison de la radioactivité contamine notre terre et notre eau, il dégrade notre santé et blesse la Terre Mère. Nous soutenons tous ceux qui sont confrontés à cette dangereuse industrie, et nous disons stop : laissez l’uranium dans le sol !”, dit Charmaine White-Face, de la Nation Tetuwan (Lakota), Etats-Unis.

“Il y a deux mines sur notre territoire et 130 permis de recherches ont été accordés. Quel sera notre avenir ? Nous avons été chassés de notre terre sans aucune compensation. Nous ne voulons pas que les compagnies minières viennent détruire notre pays et notre mode de vie”, explique Azara Jalawi, vice-présidente de la Coordination de la Société Civile d’Arlit, au Niger.

“Mon peuple a vécu avec les mines d’uranium et les essais nucléaires sur notre territoire. Nous devons en supporter les conséquences destructives sur notre santé, et nous en voyons les dégâts pour notre terre. Nous rejoignons nos amis des quatre coins du monde pour dire non à l’uranium et à la radioactivité. Cela doit rester dans le sol”, dit Rebecca Bear-Wingfield, co-présidente de l’Alliance Australienne contre le nucléaire, issue des nations aborigènes Arabunna, Kokatha et Kupa Pita Kungka Tjuta,en Australie.

Les représentants des communautés indigènes ont fait le voyage pour la conférence dans l’espoir que les membres de l’association IPPNW, lauréate du Prix Nobel, pourraient prendre connaissance du sort des nations indigènes affectées par l’extraction de l’uranium. Pour des images et plus d’informations sur la conférence, contacter Angelika Wilmen, IPPNW Allemagne, wilmen@ippnw.de,

Téléphone : + 49 (0)30 69 80 74-15

Déclaration du Pré-congrès “Territoires sacrés, peuples empoisonnés” lors du 19ème congrès mondial d’IPPNW

Les représentants de peuples indigènes présents au pré-congrès “Territoires sacrés, peuples empoisonnés”, en cette période critique de destruction intensifiée de la Terre Mère et de la santé humaine par le développement du nucléaire, se sont rassemblés pour partager leurs expériences de résistance à l’extraction de l’uranium partout dans le monde. Du Canada et des Etats-Unis au Niger, au Mali, à la Namibie, la Tanzanie et le Malawi, de la Russie à l’Inde, en passant par l’Allemagne, l’Australie et le Brésil, les communautés confrontées aux impacts spectaculaires de cette industrie toxique ont uni leurs voix.

Les générations passées, présentes et futures des peuples indigènes sont frappées démesurément par les mines d’uranium, les armes nucléaires et l’industrie nucléaire. Le cycle du combustible nucléaire contamine la santé, les terres, l’air et les eaux de nos peuples respectifs, et menace notre existence même et celle des générations futures. Les mines d’uranium, le développement de l’énergie nucléaire et les accords internationaux qui soutiennent le cycle du combustible violent nos droits humains fondamentaux et les grandes lois de la Terre Mère, mettant en danger notre survie et notre bien-être spirituel. Les dangereux impacts sanitaires de l’exposition à la radioactivité commencent avec l’extraction de l’uranium. Nous réitérons la Déclaration de l’Audience Mondiale sur l’Uranium de Salzbourg (Autriche) en 1992, qui affirmait que l’uranium et les produits radioactifs de sa désintégration doivent rester dans le sol. Nous sommes solidaires de tous ceux qui oeuvrent pour que soit mis fin à l’extraction et du traitement du minerai d’uranium, à une gestion irresponsable des déchets radioactifs et aux usages civils et militaires du nucléaire.

Nous nous consacrons à l’avènement d’un monde sans nucléaire, pour tous les peuples.

Pour en savoir plus :

 Notre dossier "Contamination au Niger par les mines d’uranium de la Cogema-Areva
 Collectif "Areva ne fera pas la loi au Niger : https://areva.niger.free.fr/
 https://uranium-network.org (site en anglais et allemand)
 https://www.falea21.org/ (articles sur la problématique de l’exploitation minière au Mali)

Les représentants de la conférence inaugurale “Territoires sacrés, peuples empoisonnés” ont publié le dimanche 30 août une déclaration commune appelant à mettre fin à l’extraction et au traitement du minerai d’uranium, à une gestion irresponsable des déchets nucléaires, ainsi qu’au nucléaire civil et militaire.

Les représentants de communautés indigènes de tous les continents se sont retrouvés sur 5 jours à Bâle pour partager leurs expériences et construire des réseaux de résistance contre cette industrie toxique.

“Les mines d’uranium laissent un héritage empoisonné, qui demeure bien après que les compagnies minières se sont retirées. Le poison de la radioactivité contamine notre terre et notre eau, il dégrade notre santé et blesse la Terre Mère. Nous soutenons tous ceux qui sont confrontés à cette dangereuse industrie, et nous disons stop : laissez l’uranium dans le sol !”, dit Charmaine White-Face, de la Nation Tetuwan (Lakota), Etats-Unis.

“Il y a deux mines sur notre territoire et 130 permis de recherches ont été accordés. Quel sera notre avenir ? Nous avons été chassés de notre terre sans aucune compensation. Nous ne voulons pas que les compagnies minières viennent détruire notre pays et notre mode de vie”, explique Azara Jalawi, vice-présidente de la Coordination de la Société Civile d’Arlit, au Niger.

“Mon peuple a vécu avec les mines d’uranium et les essais nucléaires sur notre territoire. Nous devons en supporter les conséquences destructives sur notre santé, et nous en voyons les dégâts pour notre terre. Nous rejoignons nos amis des quatre coins du monde pour dire non à l’uranium et à la radioactivité. Cela doit rester dans le sol”, dit Rebecca Bear-Wingfield, co-présidente de l’Alliance Australienne contre le nucléaire, issue des nations aborigènes Arabunna, Kokatha et Kupa Pita Kungka Tjuta,en Australie.

Les représentants des communautés indigènes ont fait le voyage pour la conférence dans l’espoir que les membres de l’association IPPNW, lauréate du Prix Nobel, pourraient prendre connaissance du sort des nations indigènes affectées par l’extraction de l’uranium. Pour des images et plus d’informations sur la conférence, contacter Angelika Wilmen, IPPNW Allemagne, wilmen@ippnw.de,

Téléphone : + 49 (0)30 69 80 74-15

Déclaration du Pré-congrès “Territoires sacrés, peuples empoisonnés” lors du 19ème congrès mondial d’IPPNW

Les représentants de peuples indigènes présents au pré-congrès “Territoires sacrés, peuples empoisonnés”, en cette période critique de destruction intensifiée de la Terre Mère et de la santé humaine par le développement du nucléaire, se sont rassemblés pour partager leurs expériences de résistance à l’extraction de l’uranium partout dans le monde. Du Canada et des Etats-Unis au Niger, au Mali, à la Namibie, la Tanzanie et le Malawi, de la Russie à l’Inde, en passant par l’Allemagne, l’Australie et le Brésil, les communautés confrontées aux impacts spectaculaires de cette industrie toxique ont uni leurs voix.

Les générations passées, présentes et futures des peuples indigènes sont frappées démesurément par les mines d’uranium, les armes nucléaires et l’industrie nucléaire. Le cycle du combustible nucléaire contamine la santé, les terres, l’air et les eaux de nos peuples respectifs, et menace notre existence même et celle des générations futures. Les mines d’uranium, le développement de l’énergie nucléaire et les accords internationaux qui soutiennent le cycle du combustible violent nos droits humains fondamentaux et les grandes lois de la Terre Mère, mettant en danger notre survie et notre bien-être spirituel. Les dangereux impacts sanitaires de l’exposition à la radioactivité commencent avec l’extraction de l’uranium. Nous réitérons la Déclaration de l’Audience Mondiale sur l’Uranium de Salzbourg (Autriche) en 1992, qui affirmait que l’uranium et les produits radioactifs de sa désintégration doivent rester dans le sol. Nous sommes solidaires de tous ceux qui oeuvrent pour que soit mis fin à l’extraction et du traitement du minerai d’uranium, à une gestion irresponsable des déchets radioactifs et aux usages civils et militaires du nucléaire.

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Pour en savoir plus :

 Notre dossier "Contamination au Niger par les mines d’uranium de la Cogema-Areva
 Collectif "Areva ne fera pas la loi au Niger : https://areva.niger.free.fr/
 https://uranium-network.org (site en anglais et allemand)
 https://www.falea21.org/ (articles sur la problématique de l’exploitation minière au Mali)



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