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Déchets radioactifs : la progression du convoi ralentie par des militants (20 minutes)

7 novembre 2010 |




Article régulièrement mis à jour sur le site 20minutes.fr

https://20minutes.fr/article/619315/planete-dechets-radioactifs-progression-convoi-ralentie-militants



Des dizaines de milliers d’antinucléaires allemands ont manifesté samedi dans le nord de l’Allemagne où est attendu un train de déchets radioactifs venu de France, dont la progression est ralentie par les militants.

Surchauffe d’un essieu

Les 14 wagons, partis vendredi de Normandie et transportant 123 tonnes de rebuts nucléaires, sont entrés en Allemagne vers 14H00 (13H00 GMT) via le pont qui enjambe le Rhin entre Strasbourg et Kehl. Un trajet qui a divergé du projet initial pour éviter les manifestants qui attendaient le convoi à 60 km plus au nord.

Après une longue pause technique en gare de Kehl, où six wagons transportant des policiers allemands ont été attelés, le convoi est reparti vers 18H00 (17H00 GMT) vers Karlsruhe, où des manifestants l’attendaient, selon la police allemande.

Selon la police allemande, cette halte a permis de vérifier une information donnée par l’organisation écologiste Greenpeace, sur la base d’images infrarouge, selon laquelle il y avait une surchauffe d’un essieu « entre les wagons Castor 6 et 7 ». Greenpeace avait demandé l’arrêt immédiat du convoi, pour effectuer des contrôle, « dans l’intérêt de la sécurité du public ». Pierres et pétards

« Des ingénieurs de la Deutsche Bahn ont profité d’une escale technique à Kehl pour tout contrôler, y compris les essieux, et aucune anomalie n’a été enregistrée », a répondu la police à l’AFP. Le train de déchets radioactifs roulait normalement vers 00H30 GMT, a assuré la police allemande. Selon Greenpeace, il se trouvait à environ 350 km de sa destination finale, le site de stockage de Gorleben (nord).

Un peu partout en Allemagne, certains antinucléaires s’attelaient à retirer le ballast sous les rails, « un délit » dénoncé par la chancelière Angela Merkel. La police a dit avoir dû en déloger certains, qui leur lançaient des pierres et des pétards, à coups de matraques et de sprays au poivre près de Dannenberg, la gare terminus du convoi dans le nord du pays.

Les déchets retraités par le groupe français Areva sont surveillés par 16.000 policiers allemands. Le train est attendu dimanche en fin de journée à Dannenberg, où les conteneurs seront chargés sur des camions pour effectuer par route les 20 km restants. « Des milliers de personnes se sont inscrites pour mener des actions »

A moins que les antinucléaires ne parviennent à le retarder davantage. « Des milliers de personnes se sont inscrites pour mener des actions de blocage pacifique sur les voies et sur les routes », a dit à l’AFP une porte-parole de l’association de X-Tausendmal Quer.

Le convoi a déjà été retardé en France par des militants enchaînés aux rails, que les policiers ont mis plusieurs heures à évacuer. Samedi, environ 50.000 personnes selon les organisateurs, 20.000 selon la police, se sont rassemblées dans un champ de maïs à Dannenberg pour protester contre ce 12e rapatriement de déchets nucléaires depuis 1995 et contre la politique nucléaire du gouvernement.

C’est la plus forte mobilisation jamais vue lors d’un convoi de déchets. « Nos estimations les plus optimistes sont dépassées », s’est réjoui Jochen Stay, porte-parole de l’association antinucléaire Ausgestrahlt (Irradié). « La volonté du peuple n’a pas pas été entendue »

Le mouvement antinucléaire reprend vigueur depuis que le gouvernement conservateur-libéral a fait voter fin octobre une loi prolongeant la durée de vie des 17 réacteurs du pays, de douze ans en moyenne, reniant ainsi l’abandon du nucléaire civil voté à l’époque du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005).

« C’est mon deuxième rassemblement antinucléaire. Je proteste surtout contre la prolongation des centrales », a dit à l’AFP Christa Schoeniger, 73 ans, secrétaire à la retraite venue de Hambourg.

« La volonté du peuple n’a pas pas été entendue », renchérissait Martin Schumacher, 28 ans, programmateur informatique à Berlin, qui a décidé de retirer du ballast sous les rails. « Je sais que je peux être arrêté, mais c’est le genre de risques qu’il faut savoir prendre », dit-il. © 2010 AFP

Des dizaines de milliers d’antinucléaires allemands ont manifesté samedi dans le nord de l’Allemagne où est attendu un train de déchets radioactifs venu de France, dont la progression est ralentie par les militants.

Surchauffe d’un essieu

Les 14 wagons, partis vendredi de Normandie et transportant 123 tonnes de rebuts nucléaires, sont entrés en Allemagne vers 14H00 (13H00 GMT) via le pont qui enjambe le Rhin entre Strasbourg et Kehl. Un trajet qui a divergé du projet initial pour éviter les manifestants qui attendaient le convoi à 60 km plus au nord.

Après une longue pause technique en gare de Kehl, où six wagons transportant des policiers allemands ont été attelés, le convoi est reparti vers 18H00 (17H00 GMT) vers Karlsruhe, où des manifestants l’attendaient, selon la police allemande.

Selon la police allemande, cette halte a permis de vérifier une information donnée par l’organisation écologiste Greenpeace, sur la base d’images infrarouge, selon laquelle il y avait une surchauffe d’un essieu « entre les wagons Castor 6 et 7 ». Greenpeace avait demandé l’arrêt immédiat du convoi, pour effectuer des contrôle, « dans l’intérêt de la sécurité du public ». Pierres et pétards

« Des ingénieurs de la Deutsche Bahn ont profité d’une escale technique à Kehl pour tout contrôler, y compris les essieux, et aucune anomalie n’a été enregistrée », a répondu la police à l’AFP. Le train de déchets radioactifs roulait normalement vers 00H30 GMT, a assuré la police allemande. Selon Greenpeace, il se trouvait à environ 350 km de sa destination finale, le site de stockage de Gorleben (nord).

Un peu partout en Allemagne, certains antinucléaires s’attelaient à retirer le ballast sous les rails, « un délit » dénoncé par la chancelière Angela Merkel. La police a dit avoir dû en déloger certains, qui leur lançaient des pierres et des pétards, à coups de matraques et de sprays au poivre près de Dannenberg, la gare terminus du convoi dans le nord du pays.

Les déchets retraités par le groupe français Areva sont surveillés par 16.000 policiers allemands. Le train est attendu dimanche en fin de journée à Dannenberg, où les conteneurs seront chargés sur des camions pour effectuer par route les 20 km restants. « Des milliers de personnes se sont inscrites pour mener des actions »

A moins que les antinucléaires ne parviennent à le retarder davantage. « Des milliers de personnes se sont inscrites pour mener des actions de blocage pacifique sur les voies et sur les routes », a dit à l’AFP une porte-parole de l’association de X-Tausendmal Quer.

Le convoi a déjà été retardé en France par des militants enchaînés aux rails, que les policiers ont mis plusieurs heures à évacuer. Samedi, environ 50.000 personnes selon les organisateurs, 20.000 selon la police, se sont rassemblées dans un champ de maïs à Dannenberg pour protester contre ce 12e rapatriement de déchets nucléaires depuis 1995 et contre la politique nucléaire du gouvernement.

C’est la plus forte mobilisation jamais vue lors d’un convoi de déchets. « Nos estimations les plus optimistes sont dépassées », s’est réjoui Jochen Stay, porte-parole de l’association antinucléaire Ausgestrahlt (Irradié). « La volonté du peuple n’a pas pas été entendue »

Le mouvement antinucléaire reprend vigueur depuis que le gouvernement conservateur-libéral a fait voter fin octobre une loi prolongeant la durée de vie des 17 réacteurs du pays, de douze ans en moyenne, reniant ainsi l’abandon du nucléaire civil voté à l’époque du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005).

« C’est mon deuxième rassemblement antinucléaire. Je proteste surtout contre la prolongation des centrales », a dit à l’AFP Christa Schoeniger, 73 ans, secrétaire à la retraite venue de Hambourg.

« La volonté du peuple n’a pas pas été entendue », renchérissait Martin Schumacher, 28 ans, programmateur informatique à Berlin, qui a décidé de retirer du ballast sous les rails. « Je sais que je peux être arrêté, mais c’est le genre de risques qu’il faut savoir prendre », dit-il. © 2010 AFP



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