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Convoi de déchets très radioactifs : les antinucléaires sont sur les dents (Ouest France)

5 novembre 2010 |




Depuis le début de la semaine, Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire manifestent ceontre le convoi de déchets très radioactifs vers l’Allemagne.

Le « train d’enfer », comme l’appelle le collectif Sortir du nucléaire s’apprête à partir de la gare de Valognes (Manche) pour sillonner à travers l’Europe, et rejoindre Gorbelen, en Allemagne, avec son chargement de déchets très radioactifs.

Les antinucléaires, Greenpeace en tête, sont sur les dents depuis plusieurs jours et attendent de pied ferme ce convoi de 123 tonnes. Sortir du nucléaire estime ce convoi comme l’équivalent de deux Tchernobyl roulant. Pour Greenpeace, il s’agit du convoi le plus radioactif de l’histoire. « Nous ne sommes pas là pour empêcher le départ de ce train », a précisé Pascal Husting, le directeur de Greenpeace France.

Le convoi est composé de 14 wagons, dont 11 chargés de déchets nucléaires, et trois autres accueillant notamment « de 50 à 80 policiers » selon Areva.

Plainte contre Areva

Le train doit arriver samedi à Gorleben après un parcours de 1500 km, jalonné de manifestations antinucléaires, qui trouveront leur point d’orgue au terminus, où près de 30 000 personnes sont attendues par les écologistes.

Greenpeace a aussi déposé une plainte contre Areva pour usage d’une Installation Nucléaire de Base (INB) non déclarée, en entreposant des déchets nucléaires dans un lieu non prévu à cet effet.

« Outrance ridicule »

De son côté, Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, estime que Greenpeace est dans « l’outrance manifeste », ironisant sur la référence par les écologistes au « plus grand convoi radioactif », alors que selon elle c’est le 11e et qu’il y « a la même quantité ou presque de radioactivité à chaque fois ».

« Imaginez qu’on prenne le moindre risque dans le transport... A la fois pour l’Etat français et pour nous c’est une insulte », a-t-elle déclaré.

« Cette outrance frôle le ridicule », ajoute la présidente d’Areva, assurant qu’il n’y avait « pas de raison d’avoir peur ». « Vous avez des casques, d’énormes sphères ou cylindres d’acier qui protègent les déchets. Même si un wagon tombe, rien ne se passe », a-t-elle poursuivi.

Depuis le début de la semaine, Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire manifestent ceontre le convoi de déchets très radioactifs vers l’Allemagne.

Le « train d’enfer », comme l’appelle le collectif Sortir du nucléaire s’apprête à partir de la gare de Valognes (Manche) pour sillonner à travers l’Europe, et rejoindre Gorbelen, en Allemagne, avec son chargement de déchets très radioactifs.

Les antinucléaires, Greenpeace en tête, sont sur les dents depuis plusieurs jours et attendent de pied ferme ce convoi de 123 tonnes. Sortir du nucléaire estime ce convoi comme l’équivalent de deux Tchernobyl roulant. Pour Greenpeace, il s’agit du convoi le plus radioactif de l’histoire. « Nous ne sommes pas là pour empêcher le départ de ce train », a précisé Pascal Husting, le directeur de Greenpeace France.

Le convoi est composé de 14 wagons, dont 11 chargés de déchets nucléaires, et trois autres accueillant notamment « de 50 à 80 policiers » selon Areva.

Plainte contre Areva

Le train doit arriver samedi à Gorleben après un parcours de 1500 km, jalonné de manifestations antinucléaires, qui trouveront leur point d’orgue au terminus, où près de 30 000 personnes sont attendues par les écologistes.

Greenpeace a aussi déposé une plainte contre Areva pour usage d’une Installation Nucléaire de Base (INB) non déclarée, en entreposant des déchets nucléaires dans un lieu non prévu à cet effet.

« Outrance ridicule »

De son côté, Anne Lauvergeon, la présidente d’Areva, estime que Greenpeace est dans « l’outrance manifeste », ironisant sur la référence par les écologistes au « plus grand convoi radioactif », alors que selon elle c’est le 11e et qu’il y « a la même quantité ou presque de radioactivité à chaque fois ».

« Imaginez qu’on prenne le moindre risque dans le transport... A la fois pour l’Etat français et pour nous c’est une insulte », a-t-elle déclaré.

« Cette outrance frôle le ridicule », ajoute la présidente d’Areva, assurant qu’il n’y avait « pas de raison d’avoir peur ». « Vous avez des casques, d’énormes sphères ou cylindres d’acier qui protègent les déchets. Même si un wagon tombe, rien ne se passe », a-t-elle poursuivi.



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