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Claude DE GANAY

Les Républicains




Candidat Les Républicains dans la 3ème circonscription du Loiret

SIGNES DISTINCTIFS
 S’érige en procureur face aux militants antinucléaires
 Promoteur de la centrale de Dampierre-en-Burly



Claude de Ganay est candidat à sa propre succession dans la 3ème circonscription du Loiret. Il s’est particulièrement investi au sein de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée Nationale, notamment dans le secteur du nucléaire. Il est membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et siège au Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).

Promoteur actif de l’énergie nucléaire, il souhaite sanctuariser la centrale de Dampierre-en-Burly, ville qui se trouve dans la région Centre et dont il était maire jusqu’en 2014. Les quatre réacteurs de la centrale située à 50 km d’Orléans entrent dans leur 37ème année de fonctionnement et ils subissent régulièrement des pertes d’étanchéité qui en font une menace pour la santé des travailleurs et des riverains [1]. Pourtant, entre emploi et sécurité, le député LR semble avoir tranché : hors de question de fermer l’une des centrales les plus vieillissantes. En octobre 2016, le gouvernement publie un décret imposant à EDF d’établir un plan de démantèlement de la filière nucléaire française. L’entreprise doit réduire la part d’électricité d’origine nucléaire à 50% d’ici 2025, contre 75% actuellement. Conscient des modalités de réalisation d’un tel objectif, le député ne perd pas de temps. Alors même qu’aucune fermeture n’est encore programmée, le député prend les devants : inquiet de voir sa centrale entrer sur la liste des fermetures prioritaires compte-tenu de son âge, il fait circuler une pétition qui s’y oppose de manière catégorique [2]. S’il se dit "favorable à une transition énergétique" il a pourtant voté contre la loi de transition énergétique qui entérine le plafonnement à 63,2 gigawatts de puissance nucléaire installée. Il considère que l’abaissement de 75% à 50% de la part de nucléaire dans le mix énergétique est "une promesse sans fondement" et qu’ "il est illusoire de penser que nous parviendrons à nous passer de notre outil nucléaire" [3].

Si en matière d’émission de CO2, il déclare "penser aux générations futures qui hériteront de la situation que nous leur laisserons", sa bienveillance ne s’applique apparemment pas à l’accumulation des déchets radioactifs pour des centaines de milliers d’années. S’il admet que "la question des dangers mérite d’être posée, car les centrales nucléaires sont des sites sensibles qui doivent être protégés, physiquement comme juridiquement" [4], l’élu ne pousse pas le raisonnement jusqu’au bout puisqu’il n’a pas daigné se présenter lors du vote concernant CIGÉO.

Claude de Ganay a également déposé un texte de loi en 2014. Promulgué en 2015, celui-ci durcit la répression envers les militants antinucléaires et criminalise la lutte, sous couvert d’un durcissement des sanctions liées aux intrusions sur des installations nucléaires [5]. Si ce dispositif pénal cible officiellement les terroristes, dans les faits, il est synonyme de tolérance zéro envers toute action antinucléaire. Claude de Ganay a notamment déclaré qu’ "aux États-Unis, personne n’ose entrer dans une centrale nucléaire. En France, il faut absolument qu’on dissuade Greenpeace de le faire" [6].

Plutôt que de s’attaquer aux lacunes de sécurité qui existent sur les sites qui abritent des matières nucléaires, le député préfère criminaliser l’action de ceux qui veulent les dénoncer. Ainsi, le député ne fait absolument rien pour renforcer la sécurité du bâtiment qui abrite les piscines qui contiennent des dizaines de cœurs de réacteurs usés et hautement irradiés, à la Hague. Son toit se limite pourtant à un simple bardage métallique [7]...

J’interpelle CLAUDE DE GANAY par message électronique

J’interpelle CLAUDE DE GANAY sur Twitter

Claude de Ganay est candidat à sa propre succession dans la 3ème circonscription du Loiret. Il s’est particulièrement investi au sein de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée Nationale, notamment dans le secteur du nucléaire. Il est membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) et siège au Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN).

Promoteur actif de l’énergie nucléaire, il souhaite sanctuariser la centrale de Dampierre-en-Burly, ville qui se trouve dans la région Centre et dont il était maire jusqu’en 2014. Les quatre réacteurs de la centrale située à 50 km d’Orléans entrent dans leur 37ème année de fonctionnement et ils subissent régulièrement des pertes d’étanchéité qui en font une menace pour la santé des travailleurs et des riverains [1]. Pourtant, entre emploi et sécurité, le député LR semble avoir tranché : hors de question de fermer l’une des centrales les plus vieillissantes. En octobre 2016, le gouvernement publie un décret imposant à EDF d’établir un plan de démantèlement de la filière nucléaire française. L’entreprise doit réduire la part d’électricité d’origine nucléaire à 50% d’ici 2025, contre 75% actuellement. Conscient des modalités de réalisation d’un tel objectif, le député ne perd pas de temps. Alors même qu’aucune fermeture n’est encore programmée, le député prend les devants : inquiet de voir sa centrale entrer sur la liste des fermetures prioritaires compte-tenu de son âge, il fait circuler une pétition qui s’y oppose de manière catégorique [2]. S’il se dit "favorable à une transition énergétique" il a pourtant voté contre la loi de transition énergétique qui entérine le plafonnement à 63,2 gigawatts de puissance nucléaire installée. Il considère que l’abaissement de 75% à 50% de la part de nucléaire dans le mix énergétique est "une promesse sans fondement" et qu’ "il est illusoire de penser que nous parviendrons à nous passer de notre outil nucléaire" [3].

Si en matière d’émission de CO2, il déclare "penser aux générations futures qui hériteront de la situation que nous leur laisserons", sa bienveillance ne s’applique apparemment pas à l’accumulation des déchets radioactifs pour des centaines de milliers d’années. S’il admet que "la question des dangers mérite d’être posée, car les centrales nucléaires sont des sites sensibles qui doivent être protégés, physiquement comme juridiquement" [4], l’élu ne pousse pas le raisonnement jusqu’au bout puisqu’il n’a pas daigné se présenter lors du vote concernant CIGÉO.

Claude de Ganay a également déposé un texte de loi en 2014. Promulgué en 2015, celui-ci durcit la répression envers les militants antinucléaires et criminalise la lutte, sous couvert d’un durcissement des sanctions liées aux intrusions sur des installations nucléaires [5]. Si ce dispositif pénal cible officiellement les terroristes, dans les faits, il est synonyme de tolérance zéro envers toute action antinucléaire. Claude de Ganay a notamment déclaré qu’ "aux États-Unis, personne n’ose entrer dans une centrale nucléaire. En France, il faut absolument qu’on dissuade Greenpeace de le faire" [6].

Plutôt que de s’attaquer aux lacunes de sécurité qui existent sur les sites qui abritent des matières nucléaires, le député préfère criminaliser l’action de ceux qui veulent les dénoncer. Ainsi, le député ne fait absolument rien pour renforcer la sécurité du bâtiment qui abrite les piscines qui contiennent des dizaines de cœurs de réacteurs usés et hautement irradiés, à la Hague. Son toit se limite pourtant à un simple bardage métallique [7]...

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