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La phrase qui tue le nucléaire

Claude Allègre (ex-directeur du Bureau de Recherche Géologique et Minière)

Article publié le 22 mars 2012



"Enfouir en profondeur des déchets, c’est prendre le risque de les voir contaminer le sous-sol"



Claude Allègre est un fervent pro-nucléaire et "imposteur climatique". Mais il est aussi un géochimiste récompensé pour ses travaux en la matière par le prix Crafoord, en 1986, et l’ancien directeur du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM). C’est à ce titre que sa critique de l’enfouissement des déchets radioactifs est évidemment à relever.

Ces dernières années, Claude Allègre se rappelle régulièrement à nos bons souvenirs par des ouvrages et déclarations soit pour nier le changement climatique d’origine anthropique (alors qu’il n’est nullement climatologue), soit pour défendre le "nucléaire du futur". Il semble que ses interventions tonitruantes aient avant tout pour objet d’entretenir son capital "célébrité" et ses opportunités d’apparitions télévisées.

Il est toutefois un domaine dans lequel Claude Allègre peut à juste titre prétendre parler avec compétence (contrairement au domaine climatique), c’est celui de la géologie. En effet, il a mené des recherches en géochimie, notamment sur des techniques de datation isotopique, pour lesquelles il a de surcroît été récompensé en 1986 par le prix Crafoord.

C’est dans son livre "Les audaces de la vérité" (2002) qu’Allègre écrivait ceci :

"Fabriquer des sites de dépôts à trois ou quatre kilomètres de profondeur est géologiquement criminel [...] Enfouir en profondeur des déchets même encapsulés, même enveloppés dans des verres silicatés, c’est prendre le risque de voir ces déchets se disperser et contaminer le sous-sol dans cent, mille ou dix mille ans. [...]"

Nous ne citerons pas ici la suite du propos, qui est une défense du stockage de déchets radioactifs "en subsurface" et censément "réversible", bien que la réalité (notamment au Centre de Stockage de la Manche) montre qu’un stockage en subsurface fuit également au bout de quelques années seulement, et qu’il est impossible d’y récupérer les déchets pour les reconditionner.

Claude Allègre est un fervent pro-nucléaire et "imposteur climatique". Mais il est aussi un géochimiste récompensé pour ses travaux en la matière par le prix Crafoord, en 1986, et l’ancien directeur du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM). C’est à ce titre que sa critique de l’enfouissement des déchets radioactifs est évidemment à relever.

Ces dernières années, Claude Allègre se rappelle régulièrement à nos bons souvenirs par des ouvrages et déclarations soit pour nier le changement climatique d’origine anthropique (alors qu’il n’est nullement climatologue), soit pour défendre le "nucléaire du futur". Il semble que ses interventions tonitruantes aient avant tout pour objet d’entretenir son capital "célébrité" et ses opportunités d’apparitions télévisées.

Il est toutefois un domaine dans lequel Claude Allègre peut à juste titre prétendre parler avec compétence (contrairement au domaine climatique), c’est celui de la géologie. En effet, il a mené des recherches en géochimie, notamment sur des techniques de datation isotopique, pour lesquelles il a de surcroît été récompensé en 1986 par le prix Crafoord.

C’est dans son livre "Les audaces de la vérité" (2002) qu’Allègre écrivait ceci :

"Fabriquer des sites de dépôts à trois ou quatre kilomètres de profondeur est géologiquement criminel [...] Enfouir en profondeur des déchets même encapsulés, même enveloppés dans des verres silicatés, c’est prendre le risque de voir ces déchets se disperser et contaminer le sous-sol dans cent, mille ou dix mille ans. [...]"

Nous ne citerons pas ici la suite du propos, qui est une défense du stockage de déchets radioactifs "en subsurface" et censément "réversible", bien que la réalité (notamment au Centre de Stockage de la Manche) montre qu’un stockage en subsurface fuit également au bout de quelques années seulement, et qu’il est impossible d’y récupérer les déchets pour les reconditionner.



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