28 février 2012 - Sortie du rapport IRSN : L’accident de Fukushima 1 an après : bilan des conséquences environnementales au Japon.
Attention les informations de ce rapport IRSN sont à prendre avec précaution car, si il contient assurément des informations sûres, il reste beaucoup d’omissions notamment sur la contamination des aliments laissant à croire que le problème est réglé...
Télécharger le rapport :
20 septembre 2011 - Plusieurs cartes montrant les zones les plus contaminées au Japon ont été publiées récemment par des universités japonaises et le ministère de l’éducation de la culture et des sports.
Il est possible de les consulter en haute résolution sur tous les formats possibles (du simple jpeg à la version 3D-google earth) sur le site d’une université d’Osaka :
https://www.rcnp.osaka-u.ac.jp/dojo/
Conséquences au Japon de l’accident de Fukushima Daiichi : une contamination durable et très étendue
Le laboratoire de la CRIIRAD a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011. Le communiqué en pièce jointe fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse. Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues. En l’absence de mesures de protection, plusieurs millions d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars dernier, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.
Carte de contamination (18 juin 2011) du territoire japonais établie par Yukio Hayakawa, volcanologue à l’université japonaise de Gunma.
Des parents de Koto, un quartier de Tokyo, ont demandé l’aide de Tomoya Yamauchi, un physicien du rayonnement à l’Université de Kobe, pour mesurer le rayonnement dans leur quartier. Les fonctionnaires de l’administration locale ont ensuite rejoint le mouvement, ordonnant des tests de rayonnement des cours d’école et autres lieux publics et l’affichage des résultats sur leurs sites Web. Un bénévole anonyme a récemment tracé les 6300 points de données disponibles sur une carte. Et Yukio Hayakawa, un volcanologue à l’Université de Gunma, a transformé ces points en une carte de courbes de rayonnement, visible ci-dessus.
Carte de contamination du territoire japonais établie à partir de mesures effectuées à 0,5 m ou 1 m du sol par le MEXT (Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie japonais) et les autorités locales.
La norme d’exposition n’est plus respectée dès que la mesure dépasse 0,1 microsievert/heure (deuxième ton de bleu dans la légende de la carte). Là où le niveau de dose dépasse 5 microsievert/heure, cela équivaut à plus de 50 fois la norme d’exposition du public (ou plus de 2 fois la norme autorisée en temps normal pour les travailleurs du nucléaire).
28 février 2012 - Sortie du rapport IRSN : L’accident de Fukushima 1 an après : bilan des conséquences environnementales au Japon.
Attention les informations de ce rapport IRSN sont à prendre avec précaution car, si il contient assurément des informations sûres, il reste beaucoup d’omissions notamment sur la contamination des aliments laissant à croire que le problème est réglé...
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20 septembre 2011 - Plusieurs cartes montrant les zones les plus contaminées au Japon ont été publiées récemment par des universités japonaises et le ministère de l’éducation de la culture et des sports.
Il est possible de les consulter en haute résolution sur tous les formats possibles (du simple jpeg à la version 3D-google earth) sur le site d’une université d’Osaka :
https://www.rcnp.osaka-u.ac.jp/dojo/
Conséquences au Japon de l’accident de Fukushima Daiichi : une contamination durable et très étendue
Le laboratoire de la CRIIRAD a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011. Le communiqué en pièce jointe fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse. Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues. En l’absence de mesures de protection, plusieurs millions d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars dernier, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.
Carte de contamination (18 juin 2011) du territoire japonais établie par Yukio Hayakawa, volcanologue à l’université japonaise de Gunma.
Des parents de Koto, un quartier de Tokyo, ont demandé l’aide de Tomoya Yamauchi, un physicien du rayonnement à l’Université de Kobe, pour mesurer le rayonnement dans leur quartier. Les fonctionnaires de l’administration locale ont ensuite rejoint le mouvement, ordonnant des tests de rayonnement des cours d’école et autres lieux publics et l’affichage des résultats sur leurs sites Web. Un bénévole anonyme a récemment tracé les 6300 points de données disponibles sur une carte. Et Yukio Hayakawa, un volcanologue à l’Université de Gunma, a transformé ces points en une carte de courbes de rayonnement, visible ci-dessus.
Carte de contamination du territoire japonais établie à partir de mesures effectuées à 0,5 m ou 1 m du sol par le MEXT (Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie japonais) et les autorités locales.
La norme d’exposition n’est plus respectée dès que la mesure dépasse 0,1 microsievert/heure (deuxième ton de bleu dans la légende de la carte). Là où le niveau de dose dépasse 5 microsievert/heure, cela équivaut à plus de 50 fois la norme d’exposition du public (ou plus de 2 fois la norme autorisée en temps normal pour les travailleurs du nucléaire).
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