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Fukushima, suivi de la catastrophe - Archives 2011-2015

2011 Contamination du territoire japonais

Article publié le 20 juin 2011



Conséquences au Japon de l’accident de Fukushima Daiichi : une contamination durable et très étendue.



 Voir le dossier spécial Japon de la Criirad https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/sommaire.html

 Informations Fukushima sur le site de l’Acro https://www.acro.eu.org/


28 février 2012 - Sortie du rapport IRSN : L’accident de Fukushima 1 an après : bilan des conséquences environnementales au Japon.

Attention les informations de ce rapport IRSN sont à prendre avec précaution car, si il contient assurément des informations sûres, il reste beaucoup d’omissions notamment sur la contamination des aliments laissant à croire que le problème est réglé...

Télécharger le rapport :

IRSN février 2012

20 septembre 2011 - Plusieurs cartes montrant les zones les plus contaminées au Japon ont été publiées récemment par des universités japonaises et le ministère de l’éducation de la culture et des sports.

Plusieurs cartes montrant les zones les plus contaminées au Japon ont été publiées récemment par des universités japonaises et le ministère de l’éducation de la culture et des sports.

Une version anglaise avec un rapport du ministère est disponible ici : https://radioactivity.mext.go.jp/en/1750/2011/08/1750_083014.pdf

Il est possible de les consulter en haute résolution sur tous les formats possibles (du simple jpeg à la version 3D-google earth) sur le site d’une université d’Osaka : https://www.rcnp.osaka-u.ac.jp/dojo/

Conséquences au Japon de l’accident de Fukushima Daiichi : une contamination durable et très étendue

Le laboratoire de la CRIIRAD a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011. Le communiqué en pièce jointe fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse. Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues. En l’absence de mesures de protection, plusieurs millions d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars dernier, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.

Communiqué complet à télécharger ici

L’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) publie sur son site les résultats de mesures effectuées par un réseau citoyen au Japon.

Carte de contamination (18 juin 2011) du territoire japonais établie par Yukio Hayakawa, volcanologue à l’université japonaise de Gunma.

Des parents de Koto, un quartier de Tokyo, ont demandé l’aide de Tomoya Yamauchi, un physicien du rayonnement à l’Université de Kobe, pour mesurer le rayonnement dans leur quartier. Les fonctionnaires de l’administration locale ont ensuite rejoint le mouvement, ordonnant des tests de rayonnement des cours d’école et autres lieux publics et l’affichage des résultats sur leurs sites Web. Un bénévole anonyme a récemment tracé les 6300 points de données disponibles sur une carte. Et Yukio Hayakawa, un volcanologue à l’Université de Gunma, a transformé ces points en une carte de courbes de rayonnement, visible ci-dessus.

Carte de contamination du territoire japonais établie à partir de mesures effectuées à 0,5 m ou 1 m du sol par le MEXT (Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie japonais) et les autorités locales.

Capture d’écran le 20 juin 2011. Consulter la carte en ligne : https://www.nnistar.com/gmap/fukushima.html

La norme d’exposition n’est plus respectée dès que la mesure dépasse 0,1 microsievert/heure (deuxième ton de bleu dans la légende de la carte). Là où le niveau de dose dépasse 5 microsievert/heure, cela équivaut à plus de 50 fois la norme d’exposition du public (ou plus de 2 fois la norme autorisée en temps normal pour les travailleurs du nucléaire).

 Voir le dossier spécial Japon de la Criirad https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon_bis/sommaire.html

 Informations Fukushima sur le site de l’Acro https://www.acro.eu.org/


28 février 2012 - Sortie du rapport IRSN : L’accident de Fukushima 1 an après : bilan des conséquences environnementales au Japon.

Attention les informations de ce rapport IRSN sont à prendre avec précaution car, si il contient assurément des informations sûres, il reste beaucoup d’omissions notamment sur la contamination des aliments laissant à croire que le problème est réglé...

Télécharger le rapport :

IRSN février 2012

20 septembre 2011 - Plusieurs cartes montrant les zones les plus contaminées au Japon ont été publiées récemment par des universités japonaises et le ministère de l’éducation de la culture et des sports.

Plusieurs cartes montrant les zones les plus contaminées au Japon ont été publiées récemment par des universités japonaises et le ministère de l’éducation de la culture et des sports.

Une version anglaise avec un rapport du ministère est disponible ici : https://radioactivity.mext.go.jp/en/1750/2011/08/1750_083014.pdf

Il est possible de les consulter en haute résolution sur tous les formats possibles (du simple jpeg à la version 3D-google earth) sur le site d’une université d’Osaka : https://www.rcnp.osaka-u.ac.jp/dojo/

Conséquences au Japon de l’accident de Fukushima Daiichi : une contamination durable et très étendue

Le laboratoire de la CRIIRAD a effectué une mission au Japon du 24 mai au 3 juin 2011. Le communiqué en pièce jointe fait état des constatations issues des premiers résultats d’analyse. Les dépôts de césium radioactif sur les sols ont été très importants. Ils génèrent, et vont générer pendant longtemps, un flux de rayonnements gamma responsable de l’irradiation de la population sur des très vastes étendues. En l’absence de mesures de protection, plusieurs millions d’habitants vont recevoir, du fait de cette exposition externe, des doses de rayonnement très supérieures à la limite de 1 mSv/an. Il faut ajouter à cela l’exposition interne (du fait notamment de l’ingestion d’aliments contaminés) et surtout toutes les doses reçues depuis le 12 mars dernier, des doses qui ont été ont pu être extrêmement élevées au cours de la première semaine du fait de la quasi absence de mesures de protection.

Communiqué complet à télécharger ici

L’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) publie sur son site les résultats de mesures effectuées par un réseau citoyen au Japon.

Carte de contamination (18 juin 2011) du territoire japonais établie par Yukio Hayakawa, volcanologue à l’université japonaise de Gunma.

Des parents de Koto, un quartier de Tokyo, ont demandé l’aide de Tomoya Yamauchi, un physicien du rayonnement à l’Université de Kobe, pour mesurer le rayonnement dans leur quartier. Les fonctionnaires de l’administration locale ont ensuite rejoint le mouvement, ordonnant des tests de rayonnement des cours d’école et autres lieux publics et l’affichage des résultats sur leurs sites Web. Un bénévole anonyme a récemment tracé les 6300 points de données disponibles sur une carte. Et Yukio Hayakawa, un volcanologue à l’Université de Gunma, a transformé ces points en une carte de courbes de rayonnement, visible ci-dessus.

Carte de contamination du territoire japonais établie à partir de mesures effectuées à 0,5 m ou 1 m du sol par le MEXT (Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie japonais) et les autorités locales.

Capture d’écran le 20 juin 2011. Consulter la carte en ligne : https://www.nnistar.com/gmap/fukushima.html

La norme d’exposition n’est plus respectée dès que la mesure dépasse 0,1 microsievert/heure (deuxième ton de bleu dans la légende de la carte). Là où le niveau de dose dépasse 5 microsievert/heure, cela équivaut à plus de 50 fois la norme d’exposition du public (ou plus de 2 fois la norme autorisée en temps normal pour les travailleurs du nucléaire).



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