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Sortir du nucléaire n°40



Novembre 2008

Actions et vie des groupes

Ca bouge dans le Réseau ! Quelques moments forts de ces derniers mois

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°40 - Novembre 2008


Article publié le : 1er novembre 2008


Pour alimenter cette rubrique, merci d’écrire par mail à Jocelyn Peyret, coordinateur des groupes et actions : jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr - Tel. 04 79 36 13 19



Rassemblement pour un monde sans nucléaire

Les 11 et 12 juillet 2008 à Paris, le Réseau “Sortir du nucléaire” organisait un double événement européen : le vendredi une vingtaine de représentants anti-nucléaires venant d’Europe (Allemagne, Autriche, Bulgarie, Grèce, etc.), des Etats-Unis, du Niger et d’Australie se sont réunis pour faire le point sur la situation du nucléaire : pays sans nucléaire, pays sortant du nucléaire et ceux menacés par de nouveaux projets. Le Niger et l’Australie était présents pour nous présenter les impacts environnementaux et humains de l’exploitation des mines d’uranium dans leur pays respectif. Cette journée placée sous le signe d’un monde sans nucléaire fut riche en enseignements et en contacts qui augurent d’une implication de plus en plus active du Réseau “Sortir du nucléaire” à une échelle internationale.

Ces rencontres étaient le prélude au rassemblement du lendemain, samedi 12 juillet : “Pour un monde sans nucléaire”. Plus de 4000 personnes ont manifesté pour dire non à la politique nucléaire de N. Sarkozy et pour dénoncer les “salades radioactives” (dixit Stéphane Lhomme) qui nous avaient été servies les jours précédents suite à la fuite d’uranium au Tricastin. Parmi les manifestants se trouvaient, outre les participants à la rencontre de la veille, de nombreux anti-nucléaires européens venus soutenir le Réseau “Sortir du nucléaire”.
Le rassemblement fut animé par des prises de paroles de chacun-e des représentants étrangers et ponctué d’interventions artistiques (Guillaume Touseul, Duval MC qui a chauffé la foule et Kommandant Simi Ol qui a conclu ce rassemblement par quelques chansons chauffées à blanc). Le soir une centaine de personnes se sont retrouvées dans la cour de la Mairie du 2e arrondissement de Paris pour une conférence animée par le Réseau “Sortir du nucléaire” et une dizaine d’intervenants étrangers (USA, Angleterre, Niger, Suède, Australie, Allemagne, etc.).
Retrouvez les actes de la rencontre européenne
et les photos et reportages tv du rassemblement sur :
https://www.sortirdunucleaire.org/12juillet-paris/

Festival “Débranchés” contre l’enfouissement des déchets nucléaires

Environ 400 personnes étaient présentes lors du 1er festival “Débranchés” qui s’est tenu à Bure les 28 et 29 juin dernier.
De nombreuses conférences et actions ont ponctué ce week-end qui accueillait également les marcheurs Londres-Genève (Marche Pour un monde sans nucléaire, qui s’est déroulée du 26 avril au 16 juillet 2008).
Du côté festif, de nombreux artistes sont venus en soutien à la lutte locale (Duval MC, Stop Bure brother’s and Sisters…).
Sur place les travaux d’aménagement de la Maison de résistance au nucléaire avancent (voir article p.11) et de nombreux visiteurs nationaux comme internationaux viennent régulièrement soutenir les militants présents à l’année.
N’hésitez pas à passer les voir sinon rendez-vous pour la 2ème édition du festival en juin 2009.
Informations, photos, actualités… sur : https://burestop.free.fr//spip/

Clownage de l’Ile Longue contre le nucléaire militaire

Cette année encore, début août, sous l’égide des Désobéissants et du Réseau “Sortir du nucléaire”, une quarantaine de militant-es déguisé-es en clowns ont pris d’assaut la presqu’Ile de Crozon (Finistère) pour dénoncer la présence de sous-marins nucléaires et la relance du nucléaire militaire par le gouvernement (missile M51).
Par la plage et par l’océan, ils se sont amusés des gendarmes présents en clamant de nombreux slogans clownesques :
“Nagasaki, c’était trop petit ! Hiroshima, remettons ça !” , “Tous en guerre, tous en guerre, tous !”.
En parallèle à ces actions de déstabilisation des forces de l’ordre, les militants ont également organisé de nombreuses farces à destination du public présent pour le festival du “bout du monde” : fausse alerte nucléaire, analyses de radioactivité, distribution de tracts, élection de MissIle 51…
“Depuis 2005, nous profitons du festival pour rappeler aux festivaliers la proximité immédiate de la base nucléaire de l’Ile Longue et de la relance par la France de l’arme nucléaire. Les nouveaux missiles nucléaires d’attaque M51 équiperont les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) basés à l’Ile Longue en 2010”, explique Xavier Renou, porte-parole du Réseau Sortir du Nucléaire.

Reportage photo : https://www.flickr.com/photos/cyrilcavalie/sets/
Site des Désobéissants : https://www.desobeir.net/

Marche anti-nucléaire : vers une seconde édition en 2009

Après avoir traversé la France en plus de 80 étapes pour dénoncer le nucléaire militaire et civil, l’association Footprints for Peace a d’ores et déjà programmé une suite pour 2009.
Le 16 juillet 2008, la marche arrivait à Genève. C’est de cette même ville qu’une nouvelle marche démarrera le 26 avril 2009 à destination de Bruxelles.
Nous vous donnerons plus d’informations dans les prochaines revues et sur le site internet du Réseau “Sortir du nucléaire”. Mais si vous êtes intéressés vous pouvez dès à présent prendre contact avec Marcus et K.A. : ka@footprintsforpeace.net
Site : www.footprintsforpeace.net

Les rencontres d’été du Réseau Sortir du nucléaire à Hudimesnil (Normandie) du 2 au 9 août 08

En cet an de dis-grâce (?) 2008 (puisque 63 ans après Hiroshima et 22 ans après Tchernobyl, il semblerait que la plupart des politiciens au pouvoir n’aient pas encore compris ce que cela enseigne…) se tenaient en Normandie près de Granville en Sud-Manche les Rencontres d’été du Réseau “Sortir du nucléaire”.

Chez de merveilleux hôtes qui nous ont prêté leur lieu de vie. Entre vergers, jardins, champs et grande salle (pour parer aux caprices météorologiques de cette région), un lieu qui convenait à merveille.
Entre 130 et 150 participants sur le site pendant cette semaine. De très nombreux ateliers, conférences, échanges, spectacles (planifiés ou improvisés), projections de films, événements et actions.

Les Rencontres du Réseau existent déjà depuis 6 ans. Les premières années, nous étions plus sérieux. D’ailleurs, cela s’appelait alors “Journées d’études du Réseau” et rassemblait une trentaine de personnes.
Depuis trois ans, nous avons inauguré une nouvelle formule, plus interactive, relax et conviviale… basée sur la petite règle d’or suivante : “Ces rencontres seront ce que, ensemble, nous en ferons.”
Concrètement, cela signifie que toute proposition directement ou indirectement liée à nos thèmes majeurs (énergies, nucléaire, renouvelables et alternatives) est accueillie à condition que le porteur de cette proposition soit sur place avec nous.

Une semaine où les petits Atlas que nous sommes (portant la planète sur le coin de leurs épaules) s’accordent le droit de se sentir en vacances tout en restant militants. Une semaine où on s’accorde le temps d’entrer en relation avec les copains militants autrement, avec plaisir et plus en profondeur que par un salut à la sauvette d’une manif/action à l’autre. Ce qui à la fois n’empêche nullement d’emplir complètement l’agenda de la semaine, tant le Réseau est une réalité très vivante, riche de savoir-faire, de connaissances et de talents à se partager.
Bref, moult contacts, réflexions, expériences et fous rires.

Un aperçu succinct de divers thèmes traités et activités réalisées pendant cette semaine : Jeux de groupe, démantèlement des centrales, chants de marin, problématique des océans, la science nucléaire expliquée aux militants, les mines d’uranium en Australie, yoga, sortie sur plage, initiation aux danses folk, films, l’habitat écologique, grimpe militante… action-choc de fin de Rencontres par un groupe de sans-culottes arborant le distingué slogan “EPR, MON CUL !”

De plus, une partie des Désobéissants et clowns présents ont quitté les Rencontres dès le vendredi 8 août pour aller faire des actions autour de la base de sous-marins nucléaires de l’Ile Longue au bout de la Bretagne.

Chaque année, nous changeons de région pour ces Rencontres. Ceci afin d’impliquer et si possible un peu dynamiser le tissu régional militant concerné.
Afin aussi que ce ne soit pas toujours aux mêmes de traverser la France d’un bout à l’autre.

Ainsi depuis 2002, nous nous sommes rencontrés en Haute-Loire (Brioude), au Larzac, dans la Meuse (Bure), en Dordogne, en Bretagne (près de l’Ile Longue) et en Normandie. Pour la prochaine édition, nous envisageons en priorité le Sud-Est ; et sinon le Nord-Est. Si vous avez une proposition de lieu à faire, merci de nous le faire savoir…

Et pour terminer, voici les commentaires de quelques participantes illustrant bien, s’il le fallait encore, la valeur de ces belles rencontres :

“… Un mois déjà, ces riches Rencontres d’été qui ont été un Soleil, un ITER "peu cher" mais très énergétisant...” (Monique)

“J’ai vraiment passé une excellente semaine qui m’a réconciliée avec le genre humain !!!” (A-S. C.)

On vous y attend l’année prochaine !

André Larivière
Mail : andre.lariviere@sortirdunucleaire.fr

Blocage d’un train nucléaire

Le mardi 1er juillet un nouveau train chargé de déchets nucléaires italiens a traversé le pays. Sur son parcours une dizaine de militants l’attendaient près de Molay-Littry (Calvados), enchaînés aux rails.
Depuis 1988 l’Italie, suite à un référendum, a décidé de l’arrêt de son programme nucléaire. Ce sont les déchets produits avant cette date qui sont depuis décembre 2007 – un convoi toutes les 4 à 6 semaines - acheminés à l’usine Areva NC de la Hague (Manche) pour y subir un soi-disant retraitement.
Les trains au départ de l’Italie passent par la Savoie et de nombreux autres départements sur son trajet. De nombreux groupes locaux et militants anti-nucléaires dénoncent régulièrement l’opacité de ces transports, la mise en danger de la population et la non-information des agents de la SNCF. En cas d’accident sur la voie, qui plus est en plein centre-ville, ce serait alors une catastrophe humaine qui en découlerait. Ce sont en moyenne 12 tonnes de déchets par convoi qui transitent et ce ne sont pas moins de 235 tonnes qui au final devraient être ainsi envoyées à l’usine Areva de la Manche.
Sortir du nucléaire, c’est également s’opposer aux transports de déchets radioactifs et militer pour un stockage et un traitement sur les lieux de production.

Avignon en action : spectaculaire !

Le 21 juin dernier, 2 militants anti-nucléaires se sont suspendus le long de la façade du Palais des Papes et ont déployé plusieurs banderoles. Au même moment un groupe de militants se réunissait à l’entrée du Palais avec une autre banderole et informait le public des dangers du nucléaire.
Le 6 septembre dernier, une journée de mobilisation s’est également déroulée sur l’Île de la Barthelasse, lors de la venue des 27 ministres européens des Affaires Étrangères.
Au programme : conférences, pique-nique, animation musicale, projections, etc. On pouvait noter la présence de représentants des divers départements proches du Vaucluse (Isère, Drôme, Ardèche, Gard).
En effet, un des buts de ces rencontres était de proposer un contre-sommet à la réunion ministérielle mais aussi de s’organiser localement pour lutter contre le nucléaire.

Prochaine action le 25 octobre pour une marche anti-nucléaire qui devrait relier Tricastin à Bollène.

Contact : collectif.anti-nucleaire84@hotmail.fr

Rencontres régionales au plus près de chez vous

Cette année encore Jocelyn Peyret ira à la rencontre des groupes et des sympathisants du Réseau “Sortir du nucléaire”. Ces rencontres sont l’occasion de se retrouver, d’échanger des avis, des informations, se connaître, améliorer nos échanges et mettre en commun nos idées.
La première rencontre se tiendra le samedi 8 novembre à Marseille de 14h à 18h aux Mille Babords, 61 rue du Consolat, 13001 Marseille. Toute personne ou association intéressée peut y participer. À ce jour le lieu précis de la rencontre n’est pas encore connu, mais vous pouvez d’ores et déjà noter la date dans vos agendas et contacter Jocelyn pour lui signaler votre venue.
Deux autres rencontres devraient être programmées en cours d’année (dont une dans les Ardennes fin janvier).
Contact : Jocelyn PEYRET :
mobilisations@sortirdunucleaire.fr
Tel. 04 79 36 16 19

Vigilance-EPR à Flamanville

Cet été à Flamanville (Manche), le collectif Grand Ouest “EPR non merci, ni ailleurs, ni ici” - avec le soutien de plusieurs partenaires 1 – a lancé une opération de vigilance près du chantier du réacteur.
En quoi cela consiste-t-il ? En un local de 8m2 dans lequel un permanent était présent en semaine (le week-end, le local était ouvert par des bénévoles) afin d’informer la population et les touristes sur l’actualité du chantier de l’EPR, sur la future ligne THT et sur les alternatives permettant de sortir du nucléaire.
Alors que le bureau d’information d’Areva était fermé, pour cause de plan Vigipirate, ce sont plusieurs centaines de personnes qui sont passées dans ce local tout au long de l’été. L’opération s’est prolongée jusqu’à fin septembre et un bilan financier et moral doit être fait avant de relancer l’opération.

Si vous souhaitez plus d’informations ou soutenir cette initiative, merci de prendre contact avec le Crilan – paulette.anger@wanadoo.fr
02 33 52 45 59

Multiplication d’arrêtés municipaux contre une ligne THT liée à l’EPR

Plus de vingt maires de la Manche et d’Ille-et-Vilaine ont pris des arrêtés municipaux pour s’opposer au projet de ligne à très haute tension (THT) lié au futur EPR de Flamanville (Manche). Dans la Manche, il y a 21 arrêtés sur 44 communes concernées. La ligne THT en projet doit acheminer l’électricité produite par le réacteur nucléaire de Flamanville, en construction sur la pointe nord-ouest de la Manche.

Le préfet de la Manche a donné deux mois à chaque maire pour annuler ces arrêtés, pris depuis février, et saisi le tribunal administratif de Caen lorsque les élus n’ont pas obtempéré dans ce délai, a indiqué une porte-parole de la préfecture qui a relevé pour sa part 19 arrêtés dont 12 ont été déférés.

L’Etat estime que ces arrêtés sortent du champ de compétence des maires. "Nous demandons à l’Etat de commander une étude sur l’impact de la THT sur la santé des gens et des animaux. Plusieurs études menées à l’étranger montrent qu’il y a danger", affirme M. Bossard qui est maire d’une petite commune de la Manche, Chefresne.

Source : AFP - 04.09.08


Apéritif convivial devant la “Main Verte”

A l’occasion de son séminaire dans le Morbihan, le Conseil d’Administration du Réseau “Sortir du nucléaire” a invité les citoyens à un apéritif breton le 13 septembre à la Main Verte à Erdeven, une sculpture géante comme symbole de la lutte antinucléaire en Bretagne. Petit rappel historique : le 5 avril 1975, 15 000 manifestants marchaient vers Erdeven pour montrer leur détermination contre un projet de centrale nucléaire. Après des mois de réunions, d’information, dans chaque village, dans chaque quartier..., après une mobilisation citoyenne exemplaire, après un vote négatif de toutes les municipalités, quelques mois plus tard EDF renonçait officiellement à son projet. “La Main Verte”, qui fut édifiée sur la dune d’Erdeven en mémoire de ces luttes, a été restaurée en 2005 par le Réseau “Sortir du nucléaire”.
Cet apéritif convivial a permis de faire le point sur les luttes actuelles en cours et de rendre hommage à Vassili Nesterenko décédé le 25 août 2008.

Maison de Bure : Continuons à nous mobiliser

Au printemps 2008, cette revue contenait une plaquette appelant à une souscription symbolique de pierres pour la création d’une salle multi-activités dans le cadre de la rénovation de la maison de résistance à la poubelle nucléaire de BURE dans la Meuse.

Vous avez été nombreux à répondre à cette souscription puisque en à peine 6 mois, l’objectif de 50 000 euros est presque atteint. Il manque environ 8000 euros. Un effort supplémentaire de votre part par l’achat d’une ou plusieurs pierres de 10 euros serait le bienvenu (1).

Le Réseau “Sortir du nucléaire”, associé à hauteur de 40% au sein d’une SCI (Société civile immobilière) dans la maison de résistance de Bure, ainsi que l’association BZL (Bure Zone Libre qui détient 60 % des parts) tiennent à remercier chaleureusement tous/tes les donateurs/donatrices militants/tes de leur geste solidaire.

Grâce à cette somme, les travaux pour créer une salle multi-activités vont enfin pouvoir démarrer concrètement. Un architecte a été mandaté pour mettre en œuvre ce projet au côté de toute une équipe de bénévoles.

A terme, cette salle multi-activités pourra accueillir du public pour une information différente de l’ANDRA quant à l’enfouissement des déchets radioactifs, sur le nucléaire et les alternatives énergétiques en général. Lieu hautement symbolique de la résistance au lobby nucléaire, la salle multi-activités comportera une exposition permanente de la résistance au nucléaire et pourra accueillir les associations locales pour des réunions, des formations…

Les travaux de l’été 2008 ont été concentrés sur les futurs sanitaires publics et la préparation de l’installation de capteurs solaires après y avoir percé quatre fenêtres pour éclairer et réchauffer naturellement le grand dortoir aveugle à l’origine de la maison. Une mezzanine a également été installée afin de multiplier la capacité d’hébergement à terme de ce dortoir. Les capteurs solaires thermiques viendront se raccorder à une énorme cuve de 2000 litres où est déjà branchée la chaudière bois.

Les 10 premiers m2 de capteurs solaires thermiques seront montés avant cet hiver, ils seront placés sur le mur sud de la maison, en casquette au-dessus des fenêtres du dortoir à 50° d’inclinaison. Un second champ de 10 m2 de capteurs solaires thermiques viendra également se rajouter plus tard.

Au total les 20 m2 de capteurs assureront une mise hors gel en hiver de la partie habitable (environ 200 m2), et nous faire économiser environ 40 % à 50 % de bois qui est notre énergie d’appoint pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

La maison de la résistance de Bure fait appel à toutes les bonnes volontés, surtout s’il s’agit de personnes ayant des connaissances spécifiques en rénovation écologique. Les portes de la maison de Bure sont toujours ouvertes et l’accueil y est militant et chaleureux. Ce fut notamment le cas cet été où des centaines de personnes sont venues découvrir la maison. Fin juin 2008, le Festival de musique “Bure Stop – Débranchés” a été également l’occasion de rassembler un large public.

Si vous avez un peu de temps à offrir à la résistance antinucléaire, soyez les bienvenus !

Le prochain objectif est d’organiser le 26 avril 2009 une cérémonie officielle pour la pose de la première pierre de la salle multi-activités.

Merci d’être nombreux à soutenir ce projet : que vous soyez au loin avec vos dons (2) ou que vous veniez sur place pour les travaux qui ne manquent pas dans cette immense bâtisse (3).

Bure Zone Libre et le Réseau “Sortir du nucléaire”


1. Ont soutenu cette initiative : le Réseau “Sortir du nucléaire”, la fondation pour une Terre humaine, le Crilan, le Collectif Grand Ouest et de nombreux particuliers.

2. Continuez à participer à la souscription en achetant des pierres de 10 euros :
Réseau Sortir du nucléaire
Souscription Maison de Bure
9 rue Dumenge – 69317 Lyon Cedex 04
Chèque à l’ordre de « Maison de Bure ».

3. Contactez la maison de Bure pour proposer votre aide bénévole :
burezonelibre@free.fr
Tel. 03.29.45.41.77 (laisser un message)
Site internet : https://burezonelibre.free.fr/

Rassemblement pour un monde sans nucléaire

Les 11 et 12 juillet 2008 à Paris, le Réseau “Sortir du nucléaire” organisait un double événement européen : le vendredi une vingtaine de représentants anti-nucléaires venant d’Europe (Allemagne, Autriche, Bulgarie, Grèce, etc.), des Etats-Unis, du Niger et d’Australie se sont réunis pour faire le point sur la situation du nucléaire : pays sans nucléaire, pays sortant du nucléaire et ceux menacés par de nouveaux projets. Le Niger et l’Australie était présents pour nous présenter les impacts environnementaux et humains de l’exploitation des mines d’uranium dans leur pays respectif. Cette journée placée sous le signe d’un monde sans nucléaire fut riche en enseignements et en contacts qui augurent d’une implication de plus en plus active du Réseau “Sortir du nucléaire” à une échelle internationale.

Ces rencontres étaient le prélude au rassemblement du lendemain, samedi 12 juillet : “Pour un monde sans nucléaire”. Plus de 4000 personnes ont manifesté pour dire non à la politique nucléaire de N. Sarkozy et pour dénoncer les “salades radioactives” (dixit Stéphane Lhomme) qui nous avaient été servies les jours précédents suite à la fuite d’uranium au Tricastin. Parmi les manifestants se trouvaient, outre les participants à la rencontre de la veille, de nombreux anti-nucléaires européens venus soutenir le Réseau “Sortir du nucléaire”.
Le rassemblement fut animé par des prises de paroles de chacun-e des représentants étrangers et ponctué d’interventions artistiques (Guillaume Touseul, Duval MC qui a chauffé la foule et Kommandant Simi Ol qui a conclu ce rassemblement par quelques chansons chauffées à blanc). Le soir une centaine de personnes se sont retrouvées dans la cour de la Mairie du 2e arrondissement de Paris pour une conférence animée par le Réseau “Sortir du nucléaire” et une dizaine d’intervenants étrangers (USA, Angleterre, Niger, Suède, Australie, Allemagne, etc.).
Retrouvez les actes de la rencontre européenne
et les photos et reportages tv du rassemblement sur :
https://www.sortirdunucleaire.org/12juillet-paris/

Festival “Débranchés” contre l’enfouissement des déchets nucléaires

Environ 400 personnes étaient présentes lors du 1er festival “Débranchés” qui s’est tenu à Bure les 28 et 29 juin dernier.
De nombreuses conférences et actions ont ponctué ce week-end qui accueillait également les marcheurs Londres-Genève (Marche Pour un monde sans nucléaire, qui s’est déroulée du 26 avril au 16 juillet 2008).
Du côté festif, de nombreux artistes sont venus en soutien à la lutte locale (Duval MC, Stop Bure brother’s and Sisters…).
Sur place les travaux d’aménagement de la Maison de résistance au nucléaire avancent (voir article p.11) et de nombreux visiteurs nationaux comme internationaux viennent régulièrement soutenir les militants présents à l’année.
N’hésitez pas à passer les voir sinon rendez-vous pour la 2ème édition du festival en juin 2009.
Informations, photos, actualités… sur : https://burestop.free.fr//spip/

Clownage de l’Ile Longue contre le nucléaire militaire

Cette année encore, début août, sous l’égide des Désobéissants et du Réseau “Sortir du nucléaire”, une quarantaine de militant-es déguisé-es en clowns ont pris d’assaut la presqu’Ile de Crozon (Finistère) pour dénoncer la présence de sous-marins nucléaires et la relance du nucléaire militaire par le gouvernement (missile M51).
Par la plage et par l’océan, ils se sont amusés des gendarmes présents en clamant de nombreux slogans clownesques :
“Nagasaki, c’était trop petit ! Hiroshima, remettons ça !” , “Tous en guerre, tous en guerre, tous !”.
En parallèle à ces actions de déstabilisation des forces de l’ordre, les militants ont également organisé de nombreuses farces à destination du public présent pour le festival du “bout du monde” : fausse alerte nucléaire, analyses de radioactivité, distribution de tracts, élection de MissIle 51…
“Depuis 2005, nous profitons du festival pour rappeler aux festivaliers la proximité immédiate de la base nucléaire de l’Ile Longue et de la relance par la France de l’arme nucléaire. Les nouveaux missiles nucléaires d’attaque M51 équiperont les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) basés à l’Ile Longue en 2010”, explique Xavier Renou, porte-parole du Réseau Sortir du Nucléaire.

Reportage photo : https://www.flickr.com/photos/cyrilcavalie/sets/
Site des Désobéissants : https://www.desobeir.net/

Marche anti-nucléaire : vers une seconde édition en 2009

Après avoir traversé la France en plus de 80 étapes pour dénoncer le nucléaire militaire et civil, l’association Footprints for Peace a d’ores et déjà programmé une suite pour 2009.
Le 16 juillet 2008, la marche arrivait à Genève. C’est de cette même ville qu’une nouvelle marche démarrera le 26 avril 2009 à destination de Bruxelles.
Nous vous donnerons plus d’informations dans les prochaines revues et sur le site internet du Réseau “Sortir du nucléaire”. Mais si vous êtes intéressés vous pouvez dès à présent prendre contact avec Marcus et K.A. : ka@footprintsforpeace.net
Site : www.footprintsforpeace.net

Les rencontres d’été du Réseau Sortir du nucléaire à Hudimesnil (Normandie) du 2 au 9 août 08

En cet an de dis-grâce (?) 2008 (puisque 63 ans après Hiroshima et 22 ans après Tchernobyl, il semblerait que la plupart des politiciens au pouvoir n’aient pas encore compris ce que cela enseigne…) se tenaient en Normandie près de Granville en Sud-Manche les Rencontres d’été du Réseau “Sortir du nucléaire”.

Chez de merveilleux hôtes qui nous ont prêté leur lieu de vie. Entre vergers, jardins, champs et grande salle (pour parer aux caprices météorologiques de cette région), un lieu qui convenait à merveille.
Entre 130 et 150 participants sur le site pendant cette semaine. De très nombreux ateliers, conférences, échanges, spectacles (planifiés ou improvisés), projections de films, événements et actions.

Les Rencontres du Réseau existent déjà depuis 6 ans. Les premières années, nous étions plus sérieux. D’ailleurs, cela s’appelait alors “Journées d’études du Réseau” et rassemblait une trentaine de personnes.
Depuis trois ans, nous avons inauguré une nouvelle formule, plus interactive, relax et conviviale… basée sur la petite règle d’or suivante : “Ces rencontres seront ce que, ensemble, nous en ferons.”
Concrètement, cela signifie que toute proposition directement ou indirectement liée à nos thèmes majeurs (énergies, nucléaire, renouvelables et alternatives) est accueillie à condition que le porteur de cette proposition soit sur place avec nous.

Une semaine où les petits Atlas que nous sommes (portant la planète sur le coin de leurs épaules) s’accordent le droit de se sentir en vacances tout en restant militants. Une semaine où on s’accorde le temps d’entrer en relation avec les copains militants autrement, avec plaisir et plus en profondeur que par un salut à la sauvette d’une manif/action à l’autre. Ce qui à la fois n’empêche nullement d’emplir complètement l’agenda de la semaine, tant le Réseau est une réalité très vivante, riche de savoir-faire, de connaissances et de talents à se partager.
Bref, moult contacts, réflexions, expériences et fous rires.

Un aperçu succinct de divers thèmes traités et activités réalisées pendant cette semaine : Jeux de groupe, démantèlement des centrales, chants de marin, problématique des océans, la science nucléaire expliquée aux militants, les mines d’uranium en Australie, yoga, sortie sur plage, initiation aux danses folk, films, l’habitat écologique, grimpe militante… action-choc de fin de Rencontres par un groupe de sans-culottes arborant le distingué slogan “EPR, MON CUL !”

De plus, une partie des Désobéissants et clowns présents ont quitté les Rencontres dès le vendredi 8 août pour aller faire des actions autour de la base de sous-marins nucléaires de l’Ile Longue au bout de la Bretagne.

Chaque année, nous changeons de région pour ces Rencontres. Ceci afin d’impliquer et si possible un peu dynamiser le tissu régional militant concerné.
Afin aussi que ce ne soit pas toujours aux mêmes de traverser la France d’un bout à l’autre.

Ainsi depuis 2002, nous nous sommes rencontrés en Haute-Loire (Brioude), au Larzac, dans la Meuse (Bure), en Dordogne, en Bretagne (près de l’Ile Longue) et en Normandie. Pour la prochaine édition, nous envisageons en priorité le Sud-Est ; et sinon le Nord-Est. Si vous avez une proposition de lieu à faire, merci de nous le faire savoir…

Et pour terminer, voici les commentaires de quelques participantes illustrant bien, s’il le fallait encore, la valeur de ces belles rencontres :

“… Un mois déjà, ces riches Rencontres d’été qui ont été un Soleil, un ITER "peu cher" mais très énergétisant...” (Monique)

“J’ai vraiment passé une excellente semaine qui m’a réconciliée avec le genre humain !!!” (A-S. C.)

On vous y attend l’année prochaine !

André Larivière
Mail : andre.lariviere@sortirdunucleaire.fr

Blocage d’un train nucléaire

Le mardi 1er juillet un nouveau train chargé de déchets nucléaires italiens a traversé le pays. Sur son parcours une dizaine de militants l’attendaient près de Molay-Littry (Calvados), enchaînés aux rails.
Depuis 1988 l’Italie, suite à un référendum, a décidé de l’arrêt de son programme nucléaire. Ce sont les déchets produits avant cette date qui sont depuis décembre 2007 – un convoi toutes les 4 à 6 semaines - acheminés à l’usine Areva NC de la Hague (Manche) pour y subir un soi-disant retraitement.
Les trains au départ de l’Italie passent par la Savoie et de nombreux autres départements sur son trajet. De nombreux groupes locaux et militants anti-nucléaires dénoncent régulièrement l’opacité de ces transports, la mise en danger de la population et la non-information des agents de la SNCF. En cas d’accident sur la voie, qui plus est en plein centre-ville, ce serait alors une catastrophe humaine qui en découlerait. Ce sont en moyenne 12 tonnes de déchets par convoi qui transitent et ce ne sont pas moins de 235 tonnes qui au final devraient être ainsi envoyées à l’usine Areva de la Manche.
Sortir du nucléaire, c’est également s’opposer aux transports de déchets radioactifs et militer pour un stockage et un traitement sur les lieux de production.

Avignon en action : spectaculaire !

Le 21 juin dernier, 2 militants anti-nucléaires se sont suspendus le long de la façade du Palais des Papes et ont déployé plusieurs banderoles. Au même moment un groupe de militants se réunissait à l’entrée du Palais avec une autre banderole et informait le public des dangers du nucléaire.
Le 6 septembre dernier, une journée de mobilisation s’est également déroulée sur l’Île de la Barthelasse, lors de la venue des 27 ministres européens des Affaires Étrangères.
Au programme : conférences, pique-nique, animation musicale, projections, etc. On pouvait noter la présence de représentants des divers départements proches du Vaucluse (Isère, Drôme, Ardèche, Gard).
En effet, un des buts de ces rencontres était de proposer un contre-sommet à la réunion ministérielle mais aussi de s’organiser localement pour lutter contre le nucléaire.

Prochaine action le 25 octobre pour une marche anti-nucléaire qui devrait relier Tricastin à Bollène.

Contact : collectif.anti-nucleaire84@hotmail.fr

Rencontres régionales au plus près de chez vous

Cette année encore Jocelyn Peyret ira à la rencontre des groupes et des sympathisants du Réseau “Sortir du nucléaire”. Ces rencontres sont l’occasion de se retrouver, d’échanger des avis, des informations, se connaître, améliorer nos échanges et mettre en commun nos idées.
La première rencontre se tiendra le samedi 8 novembre à Marseille de 14h à 18h aux Mille Babords, 61 rue du Consolat, 13001 Marseille. Toute personne ou association intéressée peut y participer. À ce jour le lieu précis de la rencontre n’est pas encore connu, mais vous pouvez d’ores et déjà noter la date dans vos agendas et contacter Jocelyn pour lui signaler votre venue.
Deux autres rencontres devraient être programmées en cours d’année (dont une dans les Ardennes fin janvier).
Contact : Jocelyn PEYRET :
mobilisations@sortirdunucleaire.fr
Tel. 04 79 36 16 19

Vigilance-EPR à Flamanville

Cet été à Flamanville (Manche), le collectif Grand Ouest “EPR non merci, ni ailleurs, ni ici” - avec le soutien de plusieurs partenaires 1 – a lancé une opération de vigilance près du chantier du réacteur.
En quoi cela consiste-t-il ? En un local de 8m2 dans lequel un permanent était présent en semaine (le week-end, le local était ouvert par des bénévoles) afin d’informer la population et les touristes sur l’actualité du chantier de l’EPR, sur la future ligne THT et sur les alternatives permettant de sortir du nucléaire.
Alors que le bureau d’information d’Areva était fermé, pour cause de plan Vigipirate, ce sont plusieurs centaines de personnes qui sont passées dans ce local tout au long de l’été. L’opération s’est prolongée jusqu’à fin septembre et un bilan financier et moral doit être fait avant de relancer l’opération.

Si vous souhaitez plus d’informations ou soutenir cette initiative, merci de prendre contact avec le Crilan – paulette.anger@wanadoo.fr
02 33 52 45 59

Multiplication d’arrêtés municipaux contre une ligne THT liée à l’EPR

Plus de vingt maires de la Manche et d’Ille-et-Vilaine ont pris des arrêtés municipaux pour s’opposer au projet de ligne à très haute tension (THT) lié au futur EPR de Flamanville (Manche). Dans la Manche, il y a 21 arrêtés sur 44 communes concernées. La ligne THT en projet doit acheminer l’électricité produite par le réacteur nucléaire de Flamanville, en construction sur la pointe nord-ouest de la Manche.

Le préfet de la Manche a donné deux mois à chaque maire pour annuler ces arrêtés, pris depuis février, et saisi le tribunal administratif de Caen lorsque les élus n’ont pas obtempéré dans ce délai, a indiqué une porte-parole de la préfecture qui a relevé pour sa part 19 arrêtés dont 12 ont été déférés.

L’Etat estime que ces arrêtés sortent du champ de compétence des maires. "Nous demandons à l’Etat de commander une étude sur l’impact de la THT sur la santé des gens et des animaux. Plusieurs études menées à l’étranger montrent qu’il y a danger", affirme M. Bossard qui est maire d’une petite commune de la Manche, Chefresne.

Source : AFP - 04.09.08


Apéritif convivial devant la “Main Verte”

A l’occasion de son séminaire dans le Morbihan, le Conseil d’Administration du Réseau “Sortir du nucléaire” a invité les citoyens à un apéritif breton le 13 septembre à la Main Verte à Erdeven, une sculpture géante comme symbole de la lutte antinucléaire en Bretagne. Petit rappel historique : le 5 avril 1975, 15 000 manifestants marchaient vers Erdeven pour montrer leur détermination contre un projet de centrale nucléaire. Après des mois de réunions, d’information, dans chaque village, dans chaque quartier..., après une mobilisation citoyenne exemplaire, après un vote négatif de toutes les municipalités, quelques mois plus tard EDF renonçait officiellement à son projet. “La Main Verte”, qui fut édifiée sur la dune d’Erdeven en mémoire de ces luttes, a été restaurée en 2005 par le Réseau “Sortir du nucléaire”.
Cet apéritif convivial a permis de faire le point sur les luttes actuelles en cours et de rendre hommage à Vassili Nesterenko décédé le 25 août 2008.

Maison de Bure : Continuons à nous mobiliser

Au printemps 2008, cette revue contenait une plaquette appelant à une souscription symbolique de pierres pour la création d’une salle multi-activités dans le cadre de la rénovation de la maison de résistance à la poubelle nucléaire de BURE dans la Meuse.

Vous avez été nombreux à répondre à cette souscription puisque en à peine 6 mois, l’objectif de 50 000 euros est presque atteint. Il manque environ 8000 euros. Un effort supplémentaire de votre part par l’achat d’une ou plusieurs pierres de 10 euros serait le bienvenu (1).

Le Réseau “Sortir du nucléaire”, associé à hauteur de 40% au sein d’une SCI (Société civile immobilière) dans la maison de résistance de Bure, ainsi que l’association BZL (Bure Zone Libre qui détient 60 % des parts) tiennent à remercier chaleureusement tous/tes les donateurs/donatrices militants/tes de leur geste solidaire.

Grâce à cette somme, les travaux pour créer une salle multi-activités vont enfin pouvoir démarrer concrètement. Un architecte a été mandaté pour mettre en œuvre ce projet au côté de toute une équipe de bénévoles.

A terme, cette salle multi-activités pourra accueillir du public pour une information différente de l’ANDRA quant à l’enfouissement des déchets radioactifs, sur le nucléaire et les alternatives énergétiques en général. Lieu hautement symbolique de la résistance au lobby nucléaire, la salle multi-activités comportera une exposition permanente de la résistance au nucléaire et pourra accueillir les associations locales pour des réunions, des formations…

Les travaux de l’été 2008 ont été concentrés sur les futurs sanitaires publics et la préparation de l’installation de capteurs solaires après y avoir percé quatre fenêtres pour éclairer et réchauffer naturellement le grand dortoir aveugle à l’origine de la maison. Une mezzanine a également été installée afin de multiplier la capacité d’hébergement à terme de ce dortoir. Les capteurs solaires thermiques viendront se raccorder à une énorme cuve de 2000 litres où est déjà branchée la chaudière bois.

Les 10 premiers m2 de capteurs solaires thermiques seront montés avant cet hiver, ils seront placés sur le mur sud de la maison, en casquette au-dessus des fenêtres du dortoir à 50° d’inclinaison. Un second champ de 10 m2 de capteurs solaires thermiques viendra également se rajouter plus tard.

Au total les 20 m2 de capteurs assureront une mise hors gel en hiver de la partie habitable (environ 200 m2), et nous faire économiser environ 40 % à 50 % de bois qui est notre énergie d’appoint pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

La maison de la résistance de Bure fait appel à toutes les bonnes volontés, surtout s’il s’agit de personnes ayant des connaissances spécifiques en rénovation écologique. Les portes de la maison de Bure sont toujours ouvertes et l’accueil y est militant et chaleureux. Ce fut notamment le cas cet été où des centaines de personnes sont venues découvrir la maison. Fin juin 2008, le Festival de musique “Bure Stop – Débranchés” a été également l’occasion de rassembler un large public.

Si vous avez un peu de temps à offrir à la résistance antinucléaire, soyez les bienvenus !

Le prochain objectif est d’organiser le 26 avril 2009 une cérémonie officielle pour la pose de la première pierre de la salle multi-activités.

Merci d’être nombreux à soutenir ce projet : que vous soyez au loin avec vos dons (2) ou que vous veniez sur place pour les travaux qui ne manquent pas dans cette immense bâtisse (3).

Bure Zone Libre et le Réseau “Sortir du nucléaire”


1. Ont soutenu cette initiative : le Réseau “Sortir du nucléaire”, la fondation pour une Terre humaine, le Crilan, le Collectif Grand Ouest et de nombreux particuliers.

2. Continuez à participer à la souscription en achetant des pierres de 10 euros :
Réseau Sortir du nucléaire
Souscription Maison de Bure
9 rue Dumenge – 69317 Lyon Cedex 04
Chèque à l’ordre de « Maison de Bure ».

3. Contactez la maison de Bure pour proposer votre aide bénévole :
burezonelibre@free.fr
Tel. 03.29.45.41.77 (laisser un message)
Site internet : https://burezonelibre.free.fr/



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