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Sortir du nucléaire n°78



Été 2018

Actions et vie des groupes

Ça bouge dans le Réseau !

Quelques moments forts sur le terrain

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°78 - Été 2018

 Luttes et actions


Encore un trimestre bien rempli s’agissant des mobilisations antinucléaires. La compilation présentée ici ne prétend pas être exhaustive mais dresse un aperçu. Pour alimenter cette rubrique, merci d’envoyer photos et comptes-rendus d’actions à cette adresse : julien.baldassarra@sortirdunucleaire.fr



Quand le 16 juin fait sa publicité devant l’agence de com’ de l’Andra

Que pouvait-on faire pour promouvoir notre journée du 16 juin ? Après tout, l’Andra communique sur sa poubelle nucléaire, alors pourquoi pas nous ? C’est ce qu’ont fait des opposants le 18 mai dernier. Devant l’agence de communication Uzbek & Rica, chargée de promouvoir l’Andra et son projet Cigéo, des militants ont construit une cabane dans un arbre. Puis ils ont déplié une imposante banderole, juste là, dans un quartier du 10ème arrondissement parisien, sous le nez de ces nouveaux “journalistes- communicants“ agglutinés aux fenêtres de l’immeuble haussmannien. Après tout, pourquoi la publicité à domicile serait uniquement réservée à l’Andra ?


À Paris aussi, les Boliviens se mobilisent contre le nucléaire

Le 19 mai, un petit groupe de boliviens ont posé leurs banderoles place de la République, à Paris. Bien équipé, le petit groupe est parvenu à attirer l’œil sur un sujet méconnu en France : le nucléaire en Bolivie. En 2016, l’ancien président Evo Morales avait signé une série de contrats avec le consortium russe Rosatom pour la construction d’un Centre de recherches nucléaires et des technologies atomiques en Bolivie. Ce centre serait équipé d’un réacteur nucléaire, une première dans le pays. En 2018, le nouveau président poursuit le projet et désire faire aboutir ce projet à El Alto, près de La Paz. Pour ces militants, c’est hors de question que leur pays fasse l’erreur de s’engager dans la voie nucléaire, et ils le font savoir.


La parole antinucléaire bien visible lors de la Marche des Cobayes

Organisée par Michèle Rivasi, la Marche des Cobayes a parcouru la France du 1er mai au 30 juin dernier. Avec plusieurs étapes, le parcours a voulu dénoncer toutes les pollutions industrielles. Ce grand rassemblement mobile se voulait festif et informatif. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ a tenu à porter la parole antinucléaire et certains groupes ont saisi l’occasion pour parler des thèmes qui leur sont chers. L’escale à Belleville-sur-Loire a ainsi permis de mettre un coup de projecteur sur la centrale et les risques qu’elle engendre ; grâce à un investissement considérable du groupe SDN Berry-Giennois-Puisaye. Pour l’arrivée de la marche, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a tenu une table-info sur le village associatif, place Stalingrad, avec des bénévoles de Sortir du nucléaire Paris.


Bure : après la vague de perquisitions, la déferlante de soutiens

Le 27 juin, des rassemblements de soutien aux opposants à Cigéo étaient organisés dans 57 villes de France. Une semaine après la vague d’interpellations et de perquisitions, la colère a laissé place à la réflexion mais l’indignation est toujours intacte tandis que les interrogations demeurent : comment justifier un tel coup de force de la part de la police et de la justice ? Quelles étaient les motivations réelles ?


26 avril : Stop Bugey, un rassemblement fort

Le 26 avril, une centaine de personnes se sont rassemblées à l’appel de la Coordination régionale Stop Bugey, regroupant l’Association Chalonnaise pour la transition écologique, ATTAC Mâcon, Arrêt du Nucléaire Savoie, Rhône-Alpes sans nucléaire, Sortir du Nucléaire Bugey, Sortir du Nucléaire Isère. Pour commémorer l’accident de Tchernobyl et demander l’arrêt de la centrale du Bugey, dans l’Ain, les militants ont réalisé une scénographie symboliquement forte : une minute de silence a été observée devant la statue de “L’Enfant de Tchernobyl“ puis des prises de parole ont été effectuées. Le maire de Grenoble ainsi que quelques élus de la ville étaient présents.

Quand le 16 juin fait sa publicité devant l’agence de com’ de l’Andra

Que pouvait-on faire pour promouvoir notre journée du 16 juin ? Après tout, l’Andra communique sur sa poubelle nucléaire, alors pourquoi pas nous ? C’est ce qu’ont fait des opposants le 18 mai dernier. Devant l’agence de communication Uzbek & Rica, chargée de promouvoir l’Andra et son projet Cigéo, des militants ont construit une cabane dans un arbre. Puis ils ont déplié une imposante banderole, juste là, dans un quartier du 10ème arrondissement parisien, sous le nez de ces nouveaux “journalistes- communicants“ agglutinés aux fenêtres de l’immeuble haussmannien. Après tout, pourquoi la publicité à domicile serait uniquement réservée à l’Andra ?


À Paris aussi, les Boliviens se mobilisent contre le nucléaire

Le 19 mai, un petit groupe de boliviens ont posé leurs banderoles place de la République, à Paris. Bien équipé, le petit groupe est parvenu à attirer l’œil sur un sujet méconnu en France : le nucléaire en Bolivie. En 2016, l’ancien président Evo Morales avait signé une série de contrats avec le consortium russe Rosatom pour la construction d’un Centre de recherches nucléaires et des technologies atomiques en Bolivie. Ce centre serait équipé d’un réacteur nucléaire, une première dans le pays. En 2018, le nouveau président poursuit le projet et désire faire aboutir ce projet à El Alto, près de La Paz. Pour ces militants, c’est hors de question que leur pays fasse l’erreur de s’engager dans la voie nucléaire, et ils le font savoir.


La parole antinucléaire bien visible lors de la Marche des Cobayes

Organisée par Michèle Rivasi, la Marche des Cobayes a parcouru la France du 1er mai au 30 juin dernier. Avec plusieurs étapes, le parcours a voulu dénoncer toutes les pollutions industrielles. Ce grand rassemblement mobile se voulait festif et informatif. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ a tenu à porter la parole antinucléaire et certains groupes ont saisi l’occasion pour parler des thèmes qui leur sont chers. L’escale à Belleville-sur-Loire a ainsi permis de mettre un coup de projecteur sur la centrale et les risques qu’elle engendre ; grâce à un investissement considérable du groupe SDN Berry-Giennois-Puisaye. Pour l’arrivée de la marche, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a tenu une table-info sur le village associatif, place Stalingrad, avec des bénévoles de Sortir du nucléaire Paris.


Bure : après la vague de perquisitions, la déferlante de soutiens

Le 27 juin, des rassemblements de soutien aux opposants à Cigéo étaient organisés dans 57 villes de France. Une semaine après la vague d’interpellations et de perquisitions, la colère a laissé place à la réflexion mais l’indignation est toujours intacte tandis que les interrogations demeurent : comment justifier un tel coup de force de la part de la police et de la justice ? Quelles étaient les motivations réelles ?


26 avril : Stop Bugey, un rassemblement fort

Le 26 avril, une centaine de personnes se sont rassemblées à l’appel de la Coordination régionale Stop Bugey, regroupant l’Association Chalonnaise pour la transition écologique, ATTAC Mâcon, Arrêt du Nucléaire Savoie, Rhône-Alpes sans nucléaire, Sortir du Nucléaire Bugey, Sortir du Nucléaire Isère. Pour commémorer l’accident de Tchernobyl et demander l’arrêt de la centrale du Bugey, dans l’Ain, les militants ont réalisé une scénographie symboliquement forte : une minute de silence a été observée devant la statue de “L’Enfant de Tchernobyl“ puis des prises de parole ont été effectuées. Le maire de Grenoble ainsi que quelques élus de la ville étaient présents.



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