Par Sylvia Zappi
Il se ressource. Loin des pressions des Verts, de l’agitation des réseaux militants parisiens et de ses virées internationales, José Bové a rechaussé ses bottes pour couler du béton et installer des mangeoires dans la nouvelle bergerie qu’il construit dans sa ferme de Montredon (Aveyron). Bonnet vert kaki enfoncé jusqu’aux oreilles, pantalon et vareuse de la même teinte fatiguée, c’est auprès des gens du "plateau" — cette terre sèche et venteuse du Larzac — qu’il veut (...)