La sûreté nucléaire ne s’improvise pas. Qu’il s’agisse de créer une nouvelle filière électronucléaire dans un pays émergent ou de réduire les risques associés aux traitements par radiothérapie de patients atteints de cancer. Cela prend dix ou quinze ans dans le premier cas et, dans le second, il faudra encore cinq à dix ans pour que la France soit assurée d’éviter des accidents graves de surirradiation, comme ceux qui sont survenus ces dernières années à Epinal et à Toulouse.
Ces dossiers étaient au coeur (...)