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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Attitude inqualifiable des forces de l’ordre et du lobby nucléaire.

6 novembre 2010 |




STOP TRANSPORTS – HALTE AU NUCLEAIRE
Rémi Verdet ( 06 13 36 71 89 )
Jean-Marie Brom (06 08 98 79 40)
COMMUNIQUE DE PRESSE du samedi 6 novembre 2010



Ce samedi 6 novembre 2010, à l’appel du Réseau SORTIR DU NUCLEAIRE et de STOP TRANSPORTS-HALTE AU NUCLEAIRE, rejoints par le CSFR, Geeenpeace, le NPA, les Verts, Europe Ecologie, Schiltigheim-Ecologie…. des militants antinucléaires de tous horizons se sont réunis rue de la Fontaine à Hoenheim pour manifester pacifiquement leur opposition au transport de déchets nucléaires en route vers l’Allemagne.

Depuis près de 10 ans que ces transports ont repris, cela fait plus d’une trentaine de fois que les antinucléaires alsaciens se retrouvent au même endroit, avec les mêmes revendications, la même volonté d’informer d’abord les populations soigneusement tenues dans l’ignorance du passage de ces convois. Pour la première fois en 10 ans, les forces de l’ordre présentes en nombre ont usé de sommations et de violences pour repousser les militants à distance, bien avant l’heure prévue pour le passage. Et ceci alors qu’une négociation avait eu lieu avec les responsables du maintien de l’ordre…

Le convoi a été stoppé en gare de Hausbergen durant plus d’une heure avant de repartir vers Strasbourg, où il a été aperçu franchissant la gare sur la voie n°2, avant de se diriger vers le Krimmeri et le pont de Kehl. Il nous a été confirmé que cette modification d’itinéraire avait été décidée sans que la Ville de Strasbourg n’en ait été informée.

Cette attitude du Lobby Nucléaire est inqualifiable ! C’est la première fois en plus de 10 ans de transports de déchets nucléaires qu’une ville de cette importance est traversée en plein jour et en période d’affluence. Le préfet d’Alsace s’était pourtant engagé en 2001 à informer les maires des communes traversées.

Et quand il a été certain que le convoi de déchets ne passerait pas par Hoenheim, et que le rassemblement s’est achevé, les militants ont été empêchés de quitter les lieux durant près d’une heure. Encerclés par les gendarmes mobiles, les participants à ce rassemblement pacifique se sont retrouvés de fait prisonniers dans l’espace public. Plusieurs militants – dont Rémi Verdet – ont été maltraités sans aucune raison, en violation flagrante du respect de la libre circulation des personnes.

Cette attitude des forces de l’ordre est également inqualifiable ! C’est la première fois que nous sommes obligé de constater que des militants pacifiques sont empêchés violemment de quitter les lieux après que toute action ait cessé, sans explications, sans informations, sans qu’il soit possible même de savoir qui avait donné cet ordre aberrant.

Une fois de plus nous ne pouvons que constater que la parole de l’Etat ne pèse pas lourd devant les exigences des nucléocrates. Une fois de plus nous ne pouvons que constater que le nucléaire se moque de la sécurité des habitants et bafoue la plus élémentaire démocratie. La Ville de Strasbourg ne peut accepter d’être gérée au hasard des décisions prises par les dirigeants des grandes entreprises nucléaires avec la complicité ouverte d’un service public comme la SNCF.

Ce samedi 6 novembre 2010, à l’appel du Réseau SORTIR DU NUCLEAIRE et de STOP TRANSPORTS-HALTE AU NUCLEAIRE, rejoints par le CSFR, Geeenpeace, le NPA, les Verts, Europe Ecologie, Schiltigheim-Ecologie…. des militants antinucléaires de tous horizons se sont réunis rue de la Fontaine à Hoenheim pour manifester pacifiquement leur opposition au transport de déchets nucléaires en route vers l’Allemagne.

Depuis près de 10 ans que ces transports ont repris, cela fait plus d’une trentaine de fois que les antinucléaires alsaciens se retrouvent au même endroit, avec les mêmes revendications, la même volonté d’informer d’abord les populations soigneusement tenues dans l’ignorance du passage de ces convois. Pour la première fois en 10 ans, les forces de l’ordre présentes en nombre ont usé de sommations et de violences pour repousser les militants à distance, bien avant l’heure prévue pour le passage. Et ceci alors qu’une négociation avait eu lieu avec les responsables du maintien de l’ordre…

Le convoi a été stoppé en gare de Hausbergen durant plus d’une heure avant de repartir vers Strasbourg, où il a été aperçu franchissant la gare sur la voie n°2, avant de se diriger vers le Krimmeri et le pont de Kehl. Il nous a été confirmé que cette modification d’itinéraire avait été décidée sans que la Ville de Strasbourg n’en ait été informée.

Cette attitude du Lobby Nucléaire est inqualifiable ! C’est la première fois en plus de 10 ans de transports de déchets nucléaires qu’une ville de cette importance est traversée en plein jour et en période d’affluence. Le préfet d’Alsace s’était pourtant engagé en 2001 à informer les maires des communes traversées.

Et quand il a été certain que le convoi de déchets ne passerait pas par Hoenheim, et que le rassemblement s’est achevé, les militants ont été empêchés de quitter les lieux durant près d’une heure. Encerclés par les gendarmes mobiles, les participants à ce rassemblement pacifique se sont retrouvés de fait prisonniers dans l’espace public. Plusieurs militants – dont Rémi Verdet – ont été maltraités sans aucune raison, en violation flagrante du respect de la libre circulation des personnes.

Cette attitude des forces de l’ordre est également inqualifiable ! C’est la première fois que nous sommes obligé de constater que des militants pacifiques sont empêchés violemment de quitter les lieux après que toute action ait cessé, sans explications, sans informations, sans qu’il soit possible même de savoir qui avait donné cet ordre aberrant.

Une fois de plus nous ne pouvons que constater que la parole de l’Etat ne pèse pas lourd devant les exigences des nucléocrates. Une fois de plus nous ne pouvons que constater que le nucléaire se moque de la sécurité des habitants et bafoue la plus élémentaire démocratie. La Ville de Strasbourg ne peut accepter d’être gérée au hasard des décisions prises par les dirigeants des grandes entreprises nucléaires avec la complicité ouverte d’un service public comme la SNCF.



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