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Sortir du nucléaire n°58



Eté 2013

Tous concernés !

Actions sur les routes du nucléaire...

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°58 - Eté 2013

 Uranium et mines


Le jeudi 26 avril, jour anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le Réseau "Sortir du nucléaire" a lancé une nouvelle campagne nationale "Nucléaire : de la mine aux déchets, tous concernés".



L’uranium est la pierre angulaire du système nucléaire. Mais derrière ce minerai se cache une industrie sale, polluante et non maîtrisée de la mine jusqu’aux déchets. Extraction, transformation, enrichissement, combustion, retraitement, utilisation militaire... chaque étape de la chaîne du combustible engendre des pollutions radioactives, génère tous les jours des transports dangereux, expose les populations à des risques majeurs et produit des déchets qui resteront radioactifs et nocifs pendant des milliers d’années.

Parce que l’industrie nucléaire est partout et que nous sommes toutes et tous d’ores et déjà affectés par les pollutions qu’elle génère, nous sommes toutes et tous concernés, de la mine jusqu’aux déchets.

Comme eux, barrez la route à l’uranium !

Le week-end d’actions du Chernobyl-Day fut l’occasion pour de nombreux groupes de s’emparer du mot d’ordre lancé par l’association : "Ensemble, barrons la route à l’uranium" et de lever le voile sur la route secrète de l’uranium. Voici quelques exemples d’actions dont nous vous invitons à vous inspirer pour vous mobiliser près de chez vous.

Sur la route de l’UF4 à l’UF6

Chaque jour, 60 tonnes d’uranium quittent la Comurhex Malvési, près de Narbonne pour rejoindre la Comurhex Pierrelatte sur le site du Tricastin, dans la Drôme. Pour dénoncer le risque que font peser ces deux installations sur le Languedoc-Roussillon, ainsi que les transports d’UF4 qui empruntent chaque jour l’autoroute A9, les militants de SDN 11 et SDN 34 se sont mobilisés. À Narbonne, ils étaient une quinzaine à se relayer, malgré le vent, le froid et l’humidité, à la barrière de péage Croix-Sud, afin de faire découvrir aux automobilistes que l’Aude est la porte d’entrée du nucléaire français. À Montpellier, c’est au milieu de milliers de supporters de rugby, que les militants se sont retrouvés pour distribuer des tracts, armés de banderoles "Barrons la route à l’uranium" et panneaux informant les passants sur les installations nucléaires proches de Montpellier et les transports qui longent chaque jour l’agglomération.

Sur la route des centrales

Le collectif "Stop transports – Halte au nucléaire" a quant à lui bloqué la circulation dans le centre-ville de Strasbourg. Les militants y ont déployé une banderole exigeant l’arrêt "définitif, maintenant" de la centrale de Fessenheim. Au mégaphone, ils se sont expliqués auprès des automobilistes immobilisés : "Si jamais il y avait un accident à Fessenheim, vous ne seriez pas bloqués quelques minutes, mais indéfiniment ! Jamais vous ne pourriez rentrer chez vous. Ce serait définitif."

Sur la route des déchets

À Amiens et Paris, c’est contre les convois de déchets que les militants se sont rassemblés. Le CLAN Picard s’est activement mobilisé puisque ce sont pas moins de trois actions qui ont été organisées en trois jours à Amiens. Le vendredi, ils étaient présents devant l’agence d’EDF avec des panneaux exposant les cartes de France des installations et des transports nucléaires. Le samedi, ils se sont littéralement étalés devant le parvis de la gare et ont organisé une inauguration de la "route secrète du nucléaire" avec deux élus locaux pour dénoncer les convois de déchets passant par la gare d’Amiens. Le dimanche, ils ont clôturé le week-end par un pique-nique en baie de Somme.

À Paris, SDN Paris, accompagné de militants de Greenpeace et des Colibris, a interpellé le public parisien et les voyageurs en transit sur les dangers de l’industrie nucléaire et sur les nombreux transports de déchets qui traversent chaque semaine l’Ile de France en secret.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle campagne et agir à nos côtés, rendez-vous sur notre site https://www.sortirdunucleaire.org/tous-concernes. Vous y découvrirez une vidéo de 3 mn retraçant la chaîne du combustible, ainsi que de nombreux articles qui vous donneront les clefs pour tout comprendre sur l’industrie de l’uranium.

L’uranium est la pierre angulaire du système nucléaire. Mais derrière ce minerai se cache une industrie sale, polluante et non maîtrisée de la mine jusqu’aux déchets. Extraction, transformation, enrichissement, combustion, retraitement, utilisation militaire... chaque étape de la chaîne du combustible engendre des pollutions radioactives, génère tous les jours des transports dangereux, expose les populations à des risques majeurs et produit des déchets qui resteront radioactifs et nocifs pendant des milliers d’années.

Parce que l’industrie nucléaire est partout et que nous sommes toutes et tous d’ores et déjà affectés par les pollutions qu’elle génère, nous sommes toutes et tous concernés, de la mine jusqu’aux déchets.

Comme eux, barrez la route à l’uranium !

Le week-end d’actions du Chernobyl-Day fut l’occasion pour de nombreux groupes de s’emparer du mot d’ordre lancé par l’association : "Ensemble, barrons la route à l’uranium" et de lever le voile sur la route secrète de l’uranium. Voici quelques exemples d’actions dont nous vous invitons à vous inspirer pour vous mobiliser près de chez vous.

Sur la route de l’UF4 à l’UF6

Chaque jour, 60 tonnes d’uranium quittent la Comurhex Malvési, près de Narbonne pour rejoindre la Comurhex Pierrelatte sur le site du Tricastin, dans la Drôme. Pour dénoncer le risque que font peser ces deux installations sur le Languedoc-Roussillon, ainsi que les transports d’UF4 qui empruntent chaque jour l’autoroute A9, les militants de SDN 11 et SDN 34 se sont mobilisés. À Narbonne, ils étaient une quinzaine à se relayer, malgré le vent, le froid et l’humidité, à la barrière de péage Croix-Sud, afin de faire découvrir aux automobilistes que l’Aude est la porte d’entrée du nucléaire français. À Montpellier, c’est au milieu de milliers de supporters de rugby, que les militants se sont retrouvés pour distribuer des tracts, armés de banderoles "Barrons la route à l’uranium" et panneaux informant les passants sur les installations nucléaires proches de Montpellier et les transports qui longent chaque jour l’agglomération.

Sur la route des centrales

Le collectif "Stop transports – Halte au nucléaire" a quant à lui bloqué la circulation dans le centre-ville de Strasbourg. Les militants y ont déployé une banderole exigeant l’arrêt "définitif, maintenant" de la centrale de Fessenheim. Au mégaphone, ils se sont expliqués auprès des automobilistes immobilisés : "Si jamais il y avait un accident à Fessenheim, vous ne seriez pas bloqués quelques minutes, mais indéfiniment ! Jamais vous ne pourriez rentrer chez vous. Ce serait définitif."

Sur la route des déchets

À Amiens et Paris, c’est contre les convois de déchets que les militants se sont rassemblés. Le CLAN Picard s’est activement mobilisé puisque ce sont pas moins de trois actions qui ont été organisées en trois jours à Amiens. Le vendredi, ils étaient présents devant l’agence d’EDF avec des panneaux exposant les cartes de France des installations et des transports nucléaires. Le samedi, ils se sont littéralement étalés devant le parvis de la gare et ont organisé une inauguration de la "route secrète du nucléaire" avec deux élus locaux pour dénoncer les convois de déchets passant par la gare d’Amiens. Le dimanche, ils ont clôturé le week-end par un pique-nique en baie de Somme.

À Paris, SDN Paris, accompagné de militants de Greenpeace et des Colibris, a interpellé le public parisien et les voyageurs en transit sur les dangers de l’industrie nucléaire et sur les nombreux transports de déchets qui traversent chaque semaine l’Ile de France en secret.

Pour en savoir plus sur cette nouvelle campagne et agir à nos côtés, rendez-vous sur notre site https://www.sortirdunucleaire.org/tous-concernes. Vous y découvrirez une vidéo de 3 mn retraçant la chaîne du combustible, ainsi que de nombreux articles qui vous donneront les clefs pour tout comprendre sur l’industrie de l’uranium.



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