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Projet Cigéo à Bure : non à l’enfouissement des déchets radioactifs !

Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.


BURE - Vous représentez un groupe ? Signez l’appel à soutien aux occupants du bois de Mandres-en-Barrois

Article publié le 30 juin 2016



Dimanche 26 juin 2016 nous avons fêté la première semaine d’occupation de la forêt de Mandres-en-Barrois, à quelques kms de Bure (Meuse), lieu stratégique pour implanter la poubelle nucléaire CIGEO. Et nous réaffirmons, tous ensemble, associations, syndicats paysans et forestiers, occupant.e.s, habitant.e.s d’ici et d’ailleurs... que nous luttons solidairement pour obtenir l’abandon du projet.

Devant les menaces d’expulsion arrivées ce mardi 28 juin 2016, nous avons besoin, aujourd’hui, de votre soutien massif.

Merci de diffuser très largement cet appel et de le signer en urgence !



Nous sommes forts parce que solidaires

Face à l’Andra qui s’accapare le territoire agricole et forestier pour le transformer en désert, sous les fenêtres des populations locales, nous réaffirmons la complémentarité de nos approches et de nos moyens d’actions, du blocage des travaux à la pétition, de l’action de terrain au recours juridique…

Il n’y a pas d’un côté le manifestant masqué sur la barricade et de l’autre le citoyen pétitionnaire devant son écran mais la construction d’un mouvement ouvert à tous ceux qui refusent la résignation devant un projet imposé d’en haut et la perte de ce qui fait la vie des populations au quotidien.

Dans la continuité des actions menées depuis 30 ans, ici et sur les sites qui ont éjecté l’ANDRA précédemment, dans le bois libéré de Mandres en Barrois, nous nous efforçons de relier et rassembler, de construire ensemble autant de barricades physiques que juridiques et des solidarités humaines… Nous tractons dans les rues, déposons des plaintes au tribunal, organisons des banquets paysans, des ballades en forêt, nous semons des potagers et construisons des cabanes dans les arbres. Nous informons et alertons tous azimuts, y compris ceux qui, depuis plus de 30 ans, sont sourds à toutes nos inquiétudes et nous emmènent droit vers l’accident nucléaire majeur.

Notre mouvement est fort de sa diversité et il lance un message de mobilisation et d’espoir.

Depuis l’appel de la forêt, lancé le dimanche 19 juin et réitéré aujourd’hui, des personnes nous rejoignent des villages proches mais aussi de toute la France et de l’Europe.

Le fichage et les menaces ne nous font pas peur

Nos adversaires tentent, par tous les moyens, de nous diviser. A la lisière de la forêt, les vigiles sont présents et la gendarmerie contrôle les habitants et les opposants. Le responsable des achats fonciers de l’ANDRA menace les propriétaires et les agriculteurs locaux. La menace du fichage plane sur nos têtes et tout est fait pour faire peur et casser le lien vers l’extérieur.

Mais c’est méconnaitre ce qui se trame ici. Si la forêt est occupée, elle a surtout été libérée des barbelés de l’Andra et de ses vigiles. Elle est de nouveau ouverte et accueillante. En attendant de redevenir communale, la forêt de Mandres est placée sous notre protection commune. Cette semaine, des habitants ont fait leur affouage, aidés par quelques camarades.

Des complicités se sont nouées autour des apéros le soir. Sous le préau en bois de récupération construit lors de la manifestation de libération du dimanche 19 juin, nous avons recréé un « couarail », cet espace, qui dans le patois lorrain, était synonyme de lien social. Les habitants s’y retrouvaient à la veillée, pour bavarder à bâtons rompus, tout en cassant les noix, en travaillant la laine ou le cuir….

Pendant plus de 20 ans déjà, l’Andra a mené une politique de séparation entre les « pour » et les « contre » ce projet, en divisant, à coup d’argent sur la table, les familles, les villages, les consciences, les élus à coup de subventions publiques et privées et d’achats fonciers surestimés.

Maintenant, ensemble, nous disons STOP !

Nos barricades se dressent face à leurs mensonges et à leur dictature L’ANDRA se targuait d’être la défenseure de l’environnement avec son exposition sur la forêt et ses arbres en plastique dans la vitrine. Elle est en réalité un agent de déforestation et vient de dévoiler son vrai visage, en massacrant le bois Lejuc pour y effectuer des forages, alors même qu’elle n’a aucun décret d’autorisation de création de Cigéo. Ceux qui se targuaient d’être un exemple de dialogue, de démocratie et de transparence, viennent de nommer Christophe Bouillon, président du Conseil d’administration de l’Andra, rapporteur de la proposition de loi qui autoriserait CIGEO à démarrer une phase pilote, avec l’arrivée des premiers déchets radioactifs. Celle-ci sera discutée à l’Assemblée nationale le 11 juillet prochain, sans véritable débat et en occultant des informations essentielles sur les risques majeurs et sur les coûts réels d’un tel projet.

Notre action est plus que légitime face à leur violence. C’est la raison pour laquelle nous invitons chacun et chacune à nous rejoindre, pour que la résistance sorte du bois.

Des milliers de personnes ont déjà signé à leur façon avec la pétition photo "cigéo, je dis non" : https://www.flickr.com/photos/petition-anti-bure/

Associations et organisations, cette lutte est aussi la vôtre :

Diffusez et affirmez votre soutien en signant cette lettre :

Nous sommes forts parce que solidaires

Face à l’Andra qui s’accapare le territoire agricole et forestier pour le transformer en désert, sous les fenêtres des populations locales, nous réaffirmons la complémentarité de nos approches et de nos moyens d’actions, du blocage des travaux à la pétition, de l’action de terrain au recours juridique…

Il n’y a pas d’un côté le manifestant masqué sur la barricade et de l’autre le citoyen pétitionnaire devant son écran mais la construction d’un mouvement ouvert à tous ceux qui refusent la résignation devant un projet imposé d’en haut et la perte de ce qui fait la vie des populations au quotidien.

Dans la continuité des actions menées depuis 30 ans, ici et sur les sites qui ont éjecté l’ANDRA précédemment, dans le bois libéré de Mandres en Barrois, nous nous efforçons de relier et rassembler, de construire ensemble autant de barricades physiques que juridiques et des solidarités humaines… Nous tractons dans les rues, déposons des plaintes au tribunal, organisons des banquets paysans, des ballades en forêt, nous semons des potagers et construisons des cabanes dans les arbres. Nous informons et alertons tous azimuts, y compris ceux qui, depuis plus de 30 ans, sont sourds à toutes nos inquiétudes et nous emmènent droit vers l’accident nucléaire majeur.

Notre mouvement est fort de sa diversité et il lance un message de mobilisation et d’espoir.

Depuis l’appel de la forêt, lancé le dimanche 19 juin et réitéré aujourd’hui, des personnes nous rejoignent des villages proches mais aussi de toute la France et de l’Europe.

Le fichage et les menaces ne nous font pas peur

Nos adversaires tentent, par tous les moyens, de nous diviser. A la lisière de la forêt, les vigiles sont présents et la gendarmerie contrôle les habitants et les opposants. Le responsable des achats fonciers de l’ANDRA menace les propriétaires et les agriculteurs locaux. La menace du fichage plane sur nos têtes et tout est fait pour faire peur et casser le lien vers l’extérieur.

Mais c’est méconnaitre ce qui se trame ici. Si la forêt est occupée, elle a surtout été libérée des barbelés de l’Andra et de ses vigiles. Elle est de nouveau ouverte et accueillante. En attendant de redevenir communale, la forêt de Mandres est placée sous notre protection commune. Cette semaine, des habitants ont fait leur affouage, aidés par quelques camarades.

Des complicités se sont nouées autour des apéros le soir. Sous le préau en bois de récupération construit lors de la manifestation de libération du dimanche 19 juin, nous avons recréé un « couarail », cet espace, qui dans le patois lorrain, était synonyme de lien social. Les habitants s’y retrouvaient à la veillée, pour bavarder à bâtons rompus, tout en cassant les noix, en travaillant la laine ou le cuir….

Pendant plus de 20 ans déjà, l’Andra a mené une politique de séparation entre les « pour » et les « contre » ce projet, en divisant, à coup d’argent sur la table, les familles, les villages, les consciences, les élus à coup de subventions publiques et privées et d’achats fonciers surestimés.

Maintenant, ensemble, nous disons STOP !

Nos barricades se dressent face à leurs mensonges et à leur dictature L’ANDRA se targuait d’être la défenseure de l’environnement avec son exposition sur la forêt et ses arbres en plastique dans la vitrine. Elle est en réalité un agent de déforestation et vient de dévoiler son vrai visage, en massacrant le bois Lejuc pour y effectuer des forages, alors même qu’elle n’a aucun décret d’autorisation de création de Cigéo. Ceux qui se targuaient d’être un exemple de dialogue, de démocratie et de transparence, viennent de nommer Christophe Bouillon, président du Conseil d’administration de l’Andra, rapporteur de la proposition de loi qui autoriserait CIGEO à démarrer une phase pilote, avec l’arrivée des premiers déchets radioactifs. Celle-ci sera discutée à l’Assemblée nationale le 11 juillet prochain, sans véritable débat et en occultant des informations essentielles sur les risques majeurs et sur les coûts réels d’un tel projet.

Notre action est plus que légitime face à leur violence. C’est la raison pour laquelle nous invitons chacun et chacune à nous rejoindre, pour que la résistance sorte du bois.

Des milliers de personnes ont déjà signé à leur façon avec la pétition photo "cigéo, je dis non" : https://www.flickr.com/photos/petition-anti-bure/

Associations et organisations, cette lutte est aussi la vôtre :

Diffusez et affirmez votre soutien en signant cette lettre :


Notre organisation soutient les occupants du bois de Mandres

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