Devant le Mur pour la Paix, place Joffre, sur le Champ de Mars (Paris VII, M° école militaire). Organisé par la Maison de Vigilance de Taverny.
POUR :
L’abolition des armes nucléaires avant 2020
Le respect du Traité de Non Prolifération
Le soutien de la France à une Convention d’élimination des armes nucléaires
Une vingtaine de jeûneurs vont assurer une présence au Mur pour la paix, à Paris, du 6 août au 9 août, jour de l’anniversaire du bombardement de Nagasaki. Ce jeûne, initié par Solange Fernex et Théodore Monod, voici 25 ans, est toujours d’actualité. 20.000 bombes nucléaires sont toujours en service, dont 2000 en état d’alerte, prêtes à être lancées en 30 minutes.
Après les grandes manifestations du mois de mai 2010 à New-York, le jeûne du mois d’août à Paris et Taverny interpelle l’opinion publique en France. Le désarmement nucléaire demandé avec insistance par Ban Ki-moon sera-t-il pris en considération ?
After the Rally in New-York, in May 2010, at the beginning of the Non proliferation Treaty Conference, there is a fasting in Paris, in August 2010, for remembering Hiroshima. Ban Ki-moon address does make sense to our demand of nuclear disarmament.
Les jeûneurs et leurs amis qui les soutiennent ont commémoré le 65ème bombardement nucléaire de Nagasaki devant la Base de Taverny. Le discours de Ban Ki-moon prononcé 3 jours auparavant à la cérémonie d’Hiroshima a ouvert les perspectives de nos actions pour les années à venir : éliminer les armes nucléaires est non seulement possible mais nécessaire.
La rupture du jeûne à la Mairie du 2ème arrondissement de Paris a conclu ce jeûne de 4 jours. Nous avons écouté le compte-rendu de l’entrevue avec le Colonel Sylvie Mouzin : le commandement de la Force nucléaire aéroportée va quitter la Base de Taverny pour être déplacé à la Base de Villacoublay en août 2011.
Cercle de silence sous la tour Eiffel
L’exigence de l’abolition des armes nucléaires peut-elle se passer de mots ? Ce cercle de silence dans la foule des touristes et des passants est une façon de répondre. Les oiseaux grues de toutes les couleurs placées au centre du cercle rappellent le drame de Sadako, cette petite fille irradiée par la bombe d’Hiroshima et atteinte de leucémie et qui a plié 1000 grues de papier car une légende promettait d’avoir ainsi la vie sauve. Ces grues ont été données à une jeûneuse par des habitants d’Hiroshima.
Les jeûneurs vont à Taverny, devant la Base nucléaire du commandement de la Force aéroportée. Une cérémonie commémore à 11 heures 02 le bombardement nucléaire de Nagasaki par l’allumage d’une flamme. Plusieurs textes expriment les réactions de témoins de ces événements. Nous écoutons ensuite l’allocution faite le 6 août à Hiroshima par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui appelle au désarmement nucléaire au plus tôt et nous encourage à l’action. Le commandant de la Base, le Colonel Sylvie Mouzin a reçu une délégation de jeûneurs.
A 15 heures nous nous retrouvons à la Mairie du 2ème arrondissement de Paris pour la rupture du jeûne offert par la mairie.
Les jeûneurs arrivent à assumer les nombreuses activités qu’ils décident. La conférence qu’ils ont tenu à la mairie du 2ème arrondissement a permis de faire le point sur les problèmes actuels du désarmement nucléaire. Les pays nucléaires ne veulent pas éliminer leurs arsenaux nucléaires ce qui explique que la situation mondiale est complètement bloquée, malgré les discours prometteurs d’Obama. La France est la plus extrémiste dans sa doctrine : la bombe est absolument nécessaire pour assurer sa sécurité et il est exclu d’envisager un procesus d’élimination.
Le cercle de silence sous la tour Eiffel a tenu une heure, pour certains des jeûneurs, l’effort était à la limite de leur force. Immobile et en silence pendant une heure au milieu de la foule est une véritable épreuve physique quand on n’a rien mangé depuis 3 jours. La police bon-enfant nous a obligé à partir... à notre grand soulagement !
Le soir, projection du film " Rapsodie en août" de Akira Kurosawa, un film qui fait revivre le drame du bombardement nucléaire de Nagasaki.
Samedi 7 août : deuxième jour
Certains jeûneurs commencent à éprouver de la fatigue. Nous allons sous la tour Eiffel pour faire un die-in qui dure 15 minutes (photo ci-dessus), plus efficace que nos tracts car les touristes nous photographient et emportent avec eux notre message : libérer le monde des armes nucléaires, c’est possible.
Vendredi 6 août : premier jour
Le message fort de la journée est exprimé sur la banderole qui a parcouru tout le champ de Mars : Libérer le monde des armes nucléaires, c’est possible.
À 8h15 nous avons allumé la flamme de l’abolition des armes nucléaires en commémoration du bombardement d’Hiroshima, le 6 août 1945.
Les touristes ont été très nombreux à regarder l’exposition envoyée par le Maire d’Hiroshima, à discuter avec les membres de la Maison de vigilance de Taverny qui organise cet événement ainsi qu’avec de nombreux autres militants qui s’associent à ce jeûne, du Réseau Sortir du Nucléaire, du Mouvement pour une alternative non-violente, de Pax Christi, des Quakers, de l’Union Pacifiste, des Verts, du Mouvement de la Paix, de la Ligue des Femmes pour la paix et la liberté, de l’Arche Lanza del Vasto...
Contacts : Dominique Lalanne : 06 32 71 69 90 ou Marie Claude Thibaud : 06 71 60 05 46 courriel : lamaisondevigilance@wanadoo.fr
Devant le Mur pour la Paix, place Joffre, sur le Champ de Mars (Paris VII, M° école militaire). Organisé par la Maison de Vigilance de Taverny.
POUR :
L’abolition des armes nucléaires avant 2020
Le respect du Traité de Non Prolifération
Le soutien de la France à une Convention d’élimination des armes nucléaires
Une vingtaine de jeûneurs vont assurer une présence au Mur pour la paix, à Paris, du 6 août au 9 août, jour de l’anniversaire du bombardement de Nagasaki. Ce jeûne, initié par Solange Fernex et Théodore Monod, voici 25 ans, est toujours d’actualité. 20.000 bombes nucléaires sont toujours en service, dont 2000 en état d’alerte, prêtes à être lancées en 30 minutes.
Après les grandes manifestations du mois de mai 2010 à New-York, le jeûne du mois d’août à Paris et Taverny interpelle l’opinion publique en France. Le désarmement nucléaire demandé avec insistance par Ban Ki-moon sera-t-il pris en considération ?
After the Rally in New-York, in May 2010, at the beginning of the Non proliferation Treaty Conference, there is a fasting in Paris, in August 2010, for remembering Hiroshima. Ban Ki-moon address does make sense to our demand of nuclear disarmament.
Les jeûneurs et leurs amis qui les soutiennent ont commémoré le 65ème bombardement nucléaire de Nagasaki devant la Base de Taverny. Le discours de Ban Ki-moon prononcé 3 jours auparavant à la cérémonie d’Hiroshima a ouvert les perspectives de nos actions pour les années à venir : éliminer les armes nucléaires est non seulement possible mais nécessaire.
La rupture du jeûne à la Mairie du 2ème arrondissement de Paris a conclu ce jeûne de 4 jours. Nous avons écouté le compte-rendu de l’entrevue avec le Colonel Sylvie Mouzin : le commandement de la Force nucléaire aéroportée va quitter la Base de Taverny pour être déplacé à la Base de Villacoublay en août 2011.
Cercle de silence sous la tour Eiffel
L’exigence de l’abolition des armes nucléaires peut-elle se passer de mots ? Ce cercle de silence dans la foule des touristes et des passants est une façon de répondre. Les oiseaux grues de toutes les couleurs placées au centre du cercle rappellent le drame de Sadako, cette petite fille irradiée par la bombe d’Hiroshima et atteinte de leucémie et qui a plié 1000 grues de papier car une légende promettait d’avoir ainsi la vie sauve. Ces grues ont été données à une jeûneuse par des habitants d’Hiroshima.
Les jeûneurs vont à Taverny, devant la Base nucléaire du commandement de la Force aéroportée. Une cérémonie commémore à 11 heures 02 le bombardement nucléaire de Nagasaki par l’allumage d’une flamme. Plusieurs textes expriment les réactions de témoins de ces événements. Nous écoutons ensuite l’allocution faite le 6 août à Hiroshima par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui appelle au désarmement nucléaire au plus tôt et nous encourage à l’action. Le commandant de la Base, le Colonel Sylvie Mouzin a reçu une délégation de jeûneurs.
A 15 heures nous nous retrouvons à la Mairie du 2ème arrondissement de Paris pour la rupture du jeûne offert par la mairie.
Les jeûneurs arrivent à assumer les nombreuses activités qu’ils décident. La conférence qu’ils ont tenu à la mairie du 2ème arrondissement a permis de faire le point sur les problèmes actuels du désarmement nucléaire. Les pays nucléaires ne veulent pas éliminer leurs arsenaux nucléaires ce qui explique que la situation mondiale est complètement bloquée, malgré les discours prometteurs d’Obama. La France est la plus extrémiste dans sa doctrine : la bombe est absolument nécessaire pour assurer sa sécurité et il est exclu d’envisager un procesus d’élimination.
Le cercle de silence sous la tour Eiffel a tenu une heure, pour certains des jeûneurs, l’effort était à la limite de leur force. Immobile et en silence pendant une heure au milieu de la foule est une véritable épreuve physique quand on n’a rien mangé depuis 3 jours. La police bon-enfant nous a obligé à partir... à notre grand soulagement !
Le soir, projection du film " Rapsodie en août" de Akira Kurosawa, un film qui fait revivre le drame du bombardement nucléaire de Nagasaki.
Samedi 7 août : deuxième jour
Certains jeûneurs commencent à éprouver de la fatigue. Nous allons sous la tour Eiffel pour faire un die-in qui dure 15 minutes (photo ci-dessus), plus efficace que nos tracts car les touristes nous photographient et emportent avec eux notre message : libérer le monde des armes nucléaires, c’est possible.
Vendredi 6 août : premier jour
Le message fort de la journée est exprimé sur la banderole qui a parcouru tout le champ de Mars : Libérer le monde des armes nucléaires, c’est possible.
À 8h15 nous avons allumé la flamme de l’abolition des armes nucléaires en commémoration du bombardement d’Hiroshima, le 6 août 1945.
Les touristes ont été très nombreux à regarder l’exposition envoyée par le Maire d’Hiroshima, à discuter avec les membres de la Maison de vigilance de Taverny qui organise cet événement ainsi qu’avec de nombreux autres militants qui s’associent à ce jeûne, du Réseau Sortir du Nucléaire, du Mouvement pour une alternative non-violente, de Pax Christi, des Quakers, de l’Union Pacifiste, des Verts, du Mouvement de la Paix, de la Ligue des Femmes pour la paix et la liberté, de l’Arche Lanza del Vasto...
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